Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

Une présidence Clinton serait un désastre. Au milieu d’une série de candidats nullissimes, elle apparaît comme la pire de tous – la plus dangereuse, la plus louche et la plus fourbe.

Les souvenirs qu’elle laisse derrière elle en tant que First Lady, sénateur de l’État de New York et secrétaire d’État sont bien connus – systématiquement pro-guerre, pro-business, pro-Wall Street, pro-machine de guerre et d’assassinats israélienne, antipeuple, antidémocratie, anti-État de droit, avec une feuille de route dirigée contre la nation où elle vit.

Il y a quelques jours, elle a juré de renforcer les liens entre Washington et Israël « en passant à un niveau supérieur », disant que si elle était élue Présidente, elle travaillerait avec Netanyahou à « renforcer et intensifier encore plus notre coopération militaire » – ce qui veut dire, en clair, un partenariat renforcé au sujet des guerres régionales, ainsi que le soutien à la terreur génocidaire exercée contre le peuple palestinien sans défense.

Elle est totalement anti-Iran. L’option militaire « ne devrait pas être écartée », répète-t-elle – accusant sans arrêt et de manière irresponsable Téhéran d’un « comportement provocateur ». C’est pourtant le pays qui dans la région se fait l’avocat de la paix et de la stabilité, à l’abri des menaces nucléaires et autres armes de destruction massive.

Vu son idéologie extrémiste, la probabilité d’une attaque américaine contre la République islamique augmenterait considérablement avec elle comme Président – et cela vaut aussi pour une guerre nucléaire contre la Russie.

Elle n’a pas hésité à comparer la Russie à l’Allemagne nazie, affirmant que Poutine avait des projets revanchards, disant de lui qu’il est « un agent du KGB, donc par définition sans âme ».

Elle donne la priorité à l’usage des armes nucléaires, les qualifiant de gardiennes de la paix, et veut que l’OTAN, emmenée par les États-Unis, agisse de façon plus agressive.

Elle incarne ce que les pacifistes déplorent, un incorrigible faucon outrancier, soutenant des guerres d’agression sans fin, aussi bien que des intérêts financiers dont les peuples font exclusivement les frais.

Sa rhétorique n’est que de la poudre aux yeux. L’été dernier, elle paraissait plus républicaine que progressiste, en disant :

« Je veux être le Président des PME, et je veux le dire. Au cours de cette campagne je vais vous dire comment donner plus de moyens aux entrepreneurs avec moins de bureaucratie, un accès plus simple au crédit, des réductions d’impôts et une simplification des procédures. »

Elle donne l’illusion d’une croissance économique stimulée par la réduction des impôts sur les sociétés et d’autres mesures réclamées par les entreprises – sans programme pour lutter contre le chômage, aujourd’hui au niveau de celui de la Grande Dépression (contrairement aux chiffres truqués du Ministère du Travail), le sous-emploi ou la réduction de la pauvreté.

Rien sur la délocalisation des emplois hors des États-Unis qui se poursuit vers des pays aux salaires de misère. Rien non plus pour aider les millions de nouveaux pauvres en Amérique.

Wall Street serait en de bonnes mains avec elle à la Maison-Blanche – tout le contraire de cette tribune parue le 7 décembre dans le New York Times, titrée « Hillary Clinton : comment je serrerai la vis à Wall Street ».

Elle ment en affirmant qu’Obama a rendu à l’économie américaine sa bonne santé – c’est vrai uniquement pour les intérêts des sociétés et des privilégiés, et aux dépens de tous les autres.

Les emplois qu’elle se félicite d’avoir créés sont pour la plupart des emplois non-qualifiés, des bas salaires ou des emplois sans avantages sociaux, des emplois à temps partiel ou temporaires – obligeant des millions de gens à en exercer deux ou plus pour survivre, souvent très difficilement, tout le contraire de ce qui se passait pendant des décennies, du temps où l’Amérique industrielle était forte.

Les prétendus lois et règlements dont elle dit qu’ils « protègent les consommateurs et restreignent l’impudence de Wall Street » n’existent pas. Les sales business le sont encore plus maintenant. C’est la complicité entre Démocrates et Républicains qui a permis tout cela.

Absolument rien ne protège les gens ordinaires de Wall Street ni de la prédation des autres grandes sociétés. Clinton ment, quand elle dit que « si j’étais Président, je refuserais non seulement toute loi qui affaiblirait une réforme financière, mais je me battrais aussi pour de nouvelles lois plus strictes, des moyens renforcés pour leur mise en application, et un domaine d’intervention qui irait au-delà du Dodd-Frank » [textes adoptés en 2010, censés réguler la sphère financière après la crise des subprimes, NdT].

Ses interventions publiques montrent qu’elle est un bon allié pour Wall Street. Sa défense des gens, qu’elle rappelle toujours, est une pure invention. Elle représente le Mal absolu, contrairement à l’image qu’elle veut faire passer d’elle, tout cela est transparent, on le découvre facilement dès qu’on écoute ses lamentables discours et interventions publiques.

Son plan pour maîtriser Wall Street donne tous les pouvoirs à ses principaux acteurs, comme jamais auparavant. Les financiers de sa campagne, notamment Citigroup, Goldman Sachs, JP Morgan Chase et Morgan Stanley, achètent ainsi l’influence nécessaire pour s’assurer qu’une présidence Clinton soutiendra leurs intérêts.

Sa promesse qu’elle se servira de son autorité en tant que Président pour « réorganiser, réduire et finalement briser toute institution financière qui serait trop importante et présenterait trop de risques pour être gérée efficacement » est l’un de ses nombreux Grands Mensonges, et elle ne peut même pas le cacher.

Une concentration plus forte de l’industrie et une spéculation sans frein continueront de plus belle sous sa supervision. Son mari Bill a été responsable de la fin de Glass-Steagall [le Banking Act de 1933 aux États-Unis, qui instaurait notamment la séparation entre banques de dépôt et banques d’investissement, ainsi que le système fédéral d’assurance des dépôts bancaires, et qui fut abrogé sous l’administration Clinton] (et Hillary s’oppose à sa réintroduction) et a mis en application le Commodity Futures Modernization Act – la fin du contrôle réglementaire des produits financiers dérivés.

Hillary s’est associée sans honte aux crimes de son mari, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Son obsession est d’accaparer toujours plus de richesse et de pouvoir.

La Fondation Clinton est une entreprise à but lucratif, se cachant sous le masque d’une ONG – utilisant maintenant par avance les ambitions présidentielles d’Hillary, récupérant des millions de dollars de dons venant de provenances étrangères peu fréquentables, notamment d’un membre de la famille royale saoudienne et d’un oligarque ukrainien corrompu.

Si elle était élue, elle continuerait le sale business comme avant, soutenant les intérêts financiers, spécialement les requins de Wall Street et les profiteurs de guerre.

Ils seraient en de bonnes mains avec elle à la Maison Blanche. Pourquoi croyez-vous qu’ils mettent des millions dans sa campagne ?

Stephen Lendman

 

Illustration : Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, et Hillary Clinton en septembre 2014.

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

15 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1348779
    Le 18 décembre 2015 à 14:12 par Mandark
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Avec l’alternative Trump 10 de QI, les américains ne vont pas avoir le choix que de voter pour cette psychopathe. D’où le fait que je pense que Trump se saborde volontairement afin de favoriser la candidate démocrate. Peut-être y a t-il un arrangement secret.

     

    Répondre à ce message

    • #1348861
      Le Décembre 2015 à 15:50 par curtis newton
      Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

      Ils sont tous "Skulls Bones". .. Il y a toujours des accords entre eux. C’est une caste satanique, Républicains autant que Démocrates...

       
    • #1348883
      Le Décembre 2015 à 16:17 par zuleya
      Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

      si tu te renseignais sur trump tu verrais d’une part que c’est tout sauf un cretin, et surtout que la dissidence americaine (david duke en tete) croit en lui ( jusqu a un certain point...).
      il a recemment ete emmerdé par netanyahu qui disait que fermer sa frontiere aux musulmans en situation de guerre etait inpensable et que les israeliens eux etaient contre...(shutzpah stratospherique quand on connait le sort des palestiniens enfermés chez eux par un mur).En reponse trump a annulé son voyage en israel...tu saurais aussi que trump etait contre la guerre en irak en lybie ou en syrie donc lui n’est pas antiarabe.
      tu saurais aussi que poutine a recemment chanté ses louanges...
      il est folklo trump ca cest sur, mais putain il nous change de tous ces soumis du slip...

       
  • #1348798
    Le 18 décembre 2015 à 14:30 par SC31
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    C’est très candide comme remarque, mais n’est pas une démocratie un régime où 2 ou 3 candidats présélectionnés par une élite minoritaire sont imposés à la grande majorité, alors que nous devrions choisir librement nos serviteurs pour mettre en oeuvre la volonté populaire.
    Quand est-ce qu’on fait péter ce système de partis totalement vérolé et vain ?
    Chouard, au secours !

     

    Répondre à ce message

  • #1348826
    Le 18 décembre 2015 à 15:05 par L’ancêtre
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Si c’est la candidate de wall street ( elle l’est ) , c’est la future présidente ! Ne serait ce que compte tenu des propos du. président - wilson - au debut du siècle dernier , qui avoua clairement la main mise des 13 banques us , dirigées par qui vous savez , sur la marche de l’état .

     

    Répondre à ce message

  • #1348868
    Le 18 décembre 2015 à 16:01 par Jérôme2709
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    "… un accès plus simple au crédit, des réductions d’impôts …"

    Tout est dit ! De toutes les façons, l’argent va toujours dans la poche des banques. Directement, par la "simplification" de l’enchaînement par le crédit. Indirectement, par les impôts servant à rembourser les prêts contractés par les gouvernants illégitimes des états au nom des peuples. Moins d’impôts … donc moins d’argent pour les banques … donc "un accès plus simple au crédit" pour compenser.

     

    Répondre à ce message

  • #1348895
    Le 18 décembre 2015 à 16:30 par la reine
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    qui est le plus nul des candidats américains ?

     

    Répondre à ce message

  • #1348962
    Le 18 décembre 2015 à 17:42 par Zarathousthra
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Et en face ce sera soit Bush 3e génération, soit Trump (le candidat sacrificiel type Le Pen). Comme ça quoi qu’il arrive ce sera la victoire totale des "valeurs" du machin-publique.

     

    Répondre à ce message

  • #1349025
    Le 18 décembre 2015 à 18:30 par Matthieu01
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Après le non-blanc, voilà la non-homme. Hystery Cliton (ce n’est pas une faute de frappe, c’est sa valeur sur le marché électoral : ne pas être un homme) sera-t-elle aussi surestimée que le falot Obwana ?

    J’aime bien Trump par contre, c’est véritablement un homme, pas une serpillère (ce qui ne fait pas de lui un candidat parfait, c’est évident). Il choque les bichons sensibles à chacune de ses sorties et son choix de femme est largement supérieur à celui des autres candidats (c’est un facteur beaucoup plus parlant que les vaines promesses, regardez Hollande...).
    Poutine le respecte, et réciproquement. D’ailleurs, la compagne de diabolisation qui le vise (avec reductio ad hitlerum, ça va de soi) est signe de sa valeur.

     

    Répondre à ce message

  • #1349469
    Le 19 décembre 2015 à 11:37 par jola
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Après le premier président noir états-uniens il vont nous mettre la première femme, voila a quoi se résume la politique yankee.

     

    Répondre à ce message

  • #1349515
    Le 19 décembre 2015 à 12:24 par vouder
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Pas pire, pas mieux que les ordures avant elle...Obama n’a pas brillé pour son pacifisme exacerbé...juste peut être plus faux-cul car il a beaucoup sous-traité les guerres de l’amérique...on attend encore qu’il ferme Guantanamo...et celui qui était avant Obama était une sombre marionnette décérébré...et celui d’avant bah c’était le mari de celle qui veut maintenant être la représentante en chef, et si quelqu’un se souvient de ce qu’il a fait de bien...

    C’est le même pouvoir qui gouverne les USA depuis que ce "pays" existe, seul les têtes changent(parfois il y’a un raté et quand l’élu n’obéit plus convenablement, ils le butent)...et là c’est vrai, la Hillary, avec sa tête de sorcière est un peu cramée...qui confierait son nouveau-né en garde à Hillary Clinton ? Essayez de trouver de l’humanité dans le regard de cette "femme"...

     

    Répondre à ce message

  • #1349890
    Le 19 décembre 2015 à 21:14 par Chevalier Lefebvriste...
    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

    Hillary Clinton : la candidate de Wall Street...
    Valls : candidat du Crif....
    Cameron : candidat de la City...
    Elio Di Rupo : candidat LGBT...
    Mariano Rajoy : candidat des loges...
    Angela Merkel : candidat de la finance apatride...
    Hollande : candidat immigrationniste...
    Martin Schulz/Jean-Claude Junker : candidat anti-Catholique...
    Cohn Bendit : candidat des pédophiles...
    Cardinal André Vingt-Trois:candidat des(faux)Évêque anti-Eglise & pro-mariage pour tous...
    BHL/ Finkelcrotte/Jacques Attali :candidat faiseur de haine & de guerre...
    Michel Onfray : candidat de rien et faux résistant...
    Obama : candidat des minorités ...
    Bernard Kouchner : candidat des pièces détacher & du commerce apatride...
    Mohammed VI : candidat des amis des enfants...
    Tariq Ramadan : candidat du Qatar & du PSG...
    Tamim ben Hamad Al Thani : candidat financier des idiots utiles...
    Etc, etc, etc....
    Et tout ce petit monde au service d’Israël...
    Jusqu’ici tout va bien les amis !!

     

    Répondre à ce message

    • #1367928
      Le Janvier 2016 à 11:11 par SKARDEUS
      Hillary Clinton : la candidate de Wall Street

      Michel Onfray : Candidat de Rien
      Momo 6 : Candidat des amis des enfants

      Monsieur merci d’avoir illuminé ma journée ... un fou rire en début de semaine garanti, c’est toujours le bienvenu
      Salutations de la part d’un Marocain

       
Afficher les commentaires précédents