Quand des branquignols ont un projet soutenu par des bons sentiments, ils pensent pouvoir compter sur un dû : l’argent des branques qui ne pensent pas plus que ceux qui font appel à leurs dons. L’essentiel n’est-il pas d’avoir les meilleures intentions ?
En l’occurrence, il est question de racheter un zoo pour sauver des animaux, et en faire un zoo exemplaire. Pour une bouchée de pain (c’est relatif, bien sûr) parce que le zoo est en piteux état. Une association bien-pensante (c’est-à-dire ne pensant pas à mal, mais ayant du mal à penser) qui se soucie des animaux et de la nature, un mécène qui ne donne quand même pas toute la somme requise, et un Hugo Clément, parce qu’il faut bien de la visibilité et donc un nom connu pour que la cagnotte se remplisse ; tels sont les protagonistes.
La somme est réunie, et… Eh bien ça ne suffit pas, car non seulement il aura fallu acheter le zoo, mais il faut aussi faire vivre l’infrastructure, et la mettre aux normes. Le tout sans entrées d’argent. Il est donc question d’attendre encore de la générosité des gens qu’un projet ne reposant que sur l’envie de bien faire mais sans trop réfléchir puisse perdurer.
Une excellent exemple de la bêtise crasse des gauchistes donneurs de leçons, qui se révèlent sans surprise être des incapables quand il s’agit non plus de critiquer mais de mettre en œuvre.
Les suites de l’affaire un an plus tard, alors que le projet est totalement tombé à l’eau, sans que ce qui s’avère dorénavant être une arnaque n’ait pris fin.