Le 21 octobre 2018, le professeur Robert Faurisson nous quittait à l’âge de 89 ans, au retour d’une conférence donnée en Grande-Bretagne. L’anniversaire de sa mort est une nouvelle occasion de rendre hommage à l’un des plus éminents représentants de l’École du Révisionnisme historique.
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Robert Faurisson le chercheur nécessaire
Comme chacun sait, tant qu’il reste un homme sur terre pour mentionner leur nom, les défunts ne sont pas morts. Il est important de le faire savoir, pour chaque mort. Robert Faurisson dit « Fofo », disparu le 21 octobre 2018, nous le reverrons encore longtemps dévaler le grand escalier extérieur du Palais de justice à Paris, après une audience épuisante et vaine, d’un pas sûr de jeune homme, de cycliste, de joueur de tennis, sans tituber ni s’essouffler, avec son sourire mordant. Et aussi, tel qu’a su le capter notre Dieudo bien aimé, cahotant dans une guimbarde surannée dans une nuit de carton, échangeant avec son chauffeur : « J’aime pas les juifs ». « T’inquiète pas, lui répond son fidèle comparse : ils t’aiment pas non plus ». C’est dans la comédie L’Antisémite, de 2011.
Un an après sa dernière crise cardiaque sur le seuil de sa maison, au retour d’un hommage sur son lieu de naissance, comme une mort de prophète, sur le seuil de la Terre promise, une mort élégante comme un simple point à la ligne, c’est à nous de renouveler nos vœux de fidélité, et de poursuivre le combat de Robert Faurisson. Les choses ont beaucoup avancé pendant cette année. Nombreux sont les historiens à continuer leur travail dans l’ombre, et d’autres sont sortis de l’ombre pour dire leur respect pour la vérité.
Le CRIF et la LICRA se sont jetés sur le principal porteur du message : Alain Soral, condamné (pour la énième fois) en représailles quelques mois plus tard ; le prétexte trouvé était d’avoir relayé une fugace image où l’on voyait BHL brûlé en effigie. Nous avons tous appris de Dieudo son rire homérique, et nous le renvoyons de tout cœur au patibulaire BHL : ainsi donc BHL est descendu personnellement, une fois de plus, de son piédestal imaginaire pour casser la gueule à Soral, qui n’avait pourtant rien fait dans l’histoire, puisque les Gilets jaunes prudents se gardent bien de proclamer la moindre reconnaissance envers Soral, envers Faurisson, envers Dieudonné ou envers le Christ (sauf exceptions). Et Soral lui-même n’apporte qu’un soutien très critique aux Gilets jaunes, voyant là une jacquerie héroïque certes, mais manquant de pensée directrice et de Général.
Mais il avait vu rouge, le BHL, devant Soral allongé sur son divan en pyjama, ignorant le courroux du grand BHL qui nous surveille tous, en haut de son échelle (des valeurs). En fait, Soral avait donc agité la muleta sous son profil d’aigle, avec son émission d’hommage à Faurisson. Et ça a marché : il a foncé, le bestiau, dans le panneau, et le voilà qui sévit, comme d’habitude.
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À revoir : « Alain Soral – Mon hommage à Robert Faurisson »