C’est le titre d’un très long article (9 pages dont 8 payantes) du Figaro. Les témoignages de transitionnés qui regrettent commencent à remonter à la surface médiatique, même si les médias – globalement de gauche et progressistes – avec leur sempiternel train de retard sur le réel, bloquent tout ce qu’ils imaginent être de la transphobie. Le réel serait-il transphobe ?
Pour les médias gauchistes, changer radicalement de sexe, avec opération et hormones, c’est comme changer de chemise, un processus normal, presque sain. Or, ça ne l’est pas du tout, et la parole des trans en souffrance bouillonne déjà sur les RS.
On comprend à travers l’article que le mal-être adolescent est exploité par les mondialistes tordus qui veulent effacer les frontières entre les sexes, les nations et les âges. Bref, éradiquer les différences, fondement de l’amour et de l’ouverture d’esprit.
On découvre que certains parents ne sont pas forcément du côté de la raison. Extrait numéro un :
Quand elle rencontre un pédopsychiatre pour la première fois il y a une dizaine d’années, Sophie, 14 ans, est pleine de certitudes. Quelques jours plus tôt, elle décrétait auprès de ses parents qu’il fallait l’appeler Soan, et qu’elle était un garçon. « C’était une enfant timide, mal dans son corps », se remémore le professionnel de santé, interrogé par Le Figaro. Avec son père, elle réclame un certificat médical pour entreprendre un traitement hormonal, ainsi qu’une mastectomie, l’ablation des seins. Le point de départ d’une transition de genre. Notre praticien dit l’avoir « écoutée », tout en lui conseillant de « prendre le temps » avant de débuter le processus. L’adolescente s’est alors mise en colère, accusant le médecin de vouloir lui faire une « thérapie de conversion ». Face à une telle situation, le spécialiste a refusé de fournir au père de Sophie le document demandé. « Ils sont revenus à la charge quelques mois plus tard, décrit le psychiatre. J’ai encore refusé. La jeune fille a menacé de se suicider ». Mais la famille a persévéré, trouvé un endocrinologue complaisant pour obtenir le précieux sésame. Dans la communauté trans, des cartes de France des praticiens « safe », qui ne discuteront pas leurs choix, ont été créées. Six mois plus tard, le pédopsychiatre reçoit pourtant un appel du père de famille. « Sa fille avait pris des hormones , puis avait été opérée en Thaïlande dans la foulée. Elle n’allait pas bien du tout : elle était dépressive et devenue anorexique ». Hospitalisée, l’adolescente s’est « enfoncée dans son mal-être », relate cet interlocuteur. Avant qu’il ne perde contact avec elle, le médecin se souvient qu’elle « commençait à formuler des regrets et une grande détresse, d’avoir atteint son corps de cette manière, sans retour possible ».
Vous avez déjà vu un enfant trans heureux ?
En France, la propagande mondialiste et la complicité d’un gouvernement ouvertement LGBT ont réussi à faire basculer 9 000 jeunes de l’autre côté, chiffre établi par la CNAM en 2020. Dans ce paquet de malheureux (toujours avant et parfois après), ceux qui détransitionnent seraient entre 0,3 % et 30 % ! Du côté des associations trans, on explique ce mal-être des transitionnés par la violence de leur ancienne communauté ! Pratique, non ?
Le mal-être des nouveaux transitionnés serait dû à la transphobie des hétéros ou cisgenrés. On nage en pleine paranoïa, inhérente aux communautés victimaires agressives, qui refusent de modifier leur comportement social et leurs postulats.
Sans surprise, cet aller et retour d’un sexe à l’autre (et pourquoi pas une transition-détransition-retransition, pendant qu’on y est ?) provoque, en fonction des circonstances, des effets aussi délirants que dangereux. Deuxième extrait parlant :
Bien que rares, les cas sont édifiants. Il y a 15 ans, Jade décide d’effectuer une transition de genre. Elle entreprend tout le processus pour devenir un homme : hormones, mastectomie puis phalloplastie (pose d’un phallus, NDLR). « Au bout de cinq ans, ce patient se sentait de moins en moins bien », se remémore le chirurgien Nicolas Morel-Journel, chef de service adjoint du Service d’urologie de l’hôpital Lyon Sud. Des démarches de détransition sont ainsi lancées. « On a enlevé sa phalloplastie, et cette personne a repris son identité féminine. Il y avait derrière une souffrance réelle et elle m’a dit : “Je regrette et je regretterai toujours mais avec cette nouvelle intervention, je peux repartir et recommencer une vie” », raconte celui qui est l’un des plus grands experts français en chirurgie de réassignation de genre.
Mais parfois, ce lourd processus n’a pas l’impact escompté. Comme cet homme, opéré « trop vite » en Thaïlande pour devenir une femme. « Elle a eu un coup de foudre pour une personne et m’a dit : “Je suis un homme et je regrette cette vaginoplastie” » L’équipe médicale lyonnaise accepte de l’opérer malgré plusieurs tentatives de suicide par le passé. « Ça n’a pas suffi, la personne a fini par se suicider. Dans certains cas, on a affaire à des fragilités internes, des histoires personnelles qui ne sont pas forcément solutionnables, déplore le chirurgien. Que se serait-il passé si on avait refusé ? Il n’y a pas toujours de bonne solution », veut-il croire.
Quand ça foire, certains se retournent contre les psy qui ont autorisé le passage, alors que ces derniers sont extrêmement circonspects sur le changement radical de sexe – on peut parler d’ablation ou de greffe, voire, de mutilation –, qui ne solutionne évidemment pas toujours un mal-être qui vient d’ailleurs (souffrance sur le schéma corporel ou relationnel).
C’est le cas de Julie, devenue Joseph. Un jour de 2021, il partage sa détresse sur un forum de la communauté LGBT. « Je regrette depuis des années d’avoir fait la transition ftm (femme en homme, NDLR), j’en suis malheureux de ne plus vivre en femme », déclare cette personne. Et puisqu’il ne souhaite pas se lancer dans une détransition car « le rendu ne me conviendra pas », il se retrouve « bloqué dans la vie en homme », dit-il. Avant de fustiger une « erreur de jeunesse », il pointe du doigt le « psy » qui lui a « donné l’accord pour les hormones au premier rendez-vous ». Dans cette « euphorie d’être androgyne » liée à son homosexualité, il dit être allé « trop loin », ne pas avoir imaginé les « conséquences » de la vie une fois le changement de sexe effectué. Après une mastectomie et une hystérectomie (ablation de l’utérus), il a constaté une « discrimination au quotidien en amour » en tant que trans. Une « vie de paria ». « J’ai l’impression d’avoir gâché ma vie », conclut-il.
La transition, une pathologie de l’adolescence ?
De nombreux lecteurs diront que ces trans finissent par casser les couilles, mais il faut plutôt les voir comme les victimes d’un Système qui les sacrifie pour ses propres besoins, ceux de la décivilisation et de la maltraitance des âmes.
Un psychiatre qui témoigne anonymement précise que les cas de détransition sont rares, mais que les cas de mal-être sont courants, quasiment inévitables...
« Il y avait une idéalisation du processus et sur ce que ça allait apporter au niveau de l’insertion, des performances scolaires, des effets sur la dépression, la dysphorie ». « Il y avait un impératif de survie chez les plus typiques, l’idée qu’ils ne pouvaient pas faire autrement. Le problème, c’est qu’il n’est pas si simple d’épouser cette nouvelle identité, notamment sur le plan physique, mais aussi de la sexualité. »
Il dénonce le fait que l’évolution de la société a dépsychiatrisé la problématique, pour la livrer aux psychologues, qui seraient beaucoup plus complaisants avec la demande, ou en tout cas moins prudents sur les effets secondaires (tiens, encore eux) de ces opérations. Il propose de travailler en amont sur le mal-être de ces jeunes pour leur éviter d’éternels désagréments. Et on reste soft, car la vie d’un mutilé, même s’il est suivi de près par la médecine et pèse sur la Sécu (qui finance l’ensemble des interventions, sauf le nez), est tout sauf tranquille.
Tout n’est pas déprimant dans l’article, et on terminera sur le cas de Lola, qui va faire bondir la communauté LGBT.
Dès sa plus tendre enfance, Lola a « eu du mal avec le fait d’être une fille ». Elle ne s’identifiait pas aux « stéréotypes de genre » et a « fait une crise d’angoisse » lorsqu’on lui a parlé de la puberté à l’école primaire. À la fin du collège, en 3e, elle rencontre des amies lors de cours d’art. « On a répondu à mes questions. Si je n’étais pas bien dans mon corps, c’est que mon genre n’était pas le bon ». Elle s’est d’abord identifiée comme « genderfluid » puis « non-binaire », et enfin en homme. Elle a choisi un nouveau prénom, s’habillait en garçon. « Je voulais commencer les hormones, mais ma mère s’y est opposée », relate-t-elle. « C’est dans ce genre de cas que commencent les thérapies de conversion », regrette Anaïs Perrin-Prevelle.
Pour Lola et ses parents, la « guerre » commence à la maison, elle étant « sûre à 100 % » d’être trans. Grâce à des amis, elle fréquente la communauté LGBT : « On y cache plein de choses, c’est très malsain. Tous les gens dans ces groupes sont dépressifs, mal dans leur peau ». La dysphorie de genre est en effet souvent associée à des pathologies annexes comme l’anorexie, la dépression, la mutilation. Mais « on ne nous parle pas assez des risques liés aux opérations, ni du fait que le corps obtenu après la transition sera entre les deux », déplore Lola. Au fil du temps, l’adolescente, maintenant âgée de 17 ans, a su accepter son corps de femme. Anaïs Perrin-Prevelle le reconnaît, il faudrait « multiplier par 10 le niveau d’accompagnement » pour qu’il soit à la hauteur de la demande des jeunes.
Le témoignage de Lyo Kessler (versions courte et longue)