Dernière minute : le pass sanitaire en ballotage défavorable
La veille au premier jour de l’examen du projet de loi, les députés avaient pourtant donné un premier feu vert à la création de ce pass. Cette mesure-phare du texte, introduite par le gouvernement en commission des Lois, avait fait l’objet d’un tir de barrage des oppositions avec à la clef de longues discussions et de nombreux amendements de suppression ou de précision. (BFM TV)
Contre toute attente, l’Assemblée a finalement voté contre le pass sanitaire, un projet liberticide inclus dans l’article global de la sortie de l’état d’urgence (qui devrait durer jusqu’au 31 octobre 2021). Cela ne veut pas dire que le pass sanitaire ne sera pas appliqué, puisqu’un deuxième vote est prévu. Ce sont les députés MoDem qui ont fait défection à la loi préparée par LREM. L’article sur le pass a été rejeté par 108 voix contre 103.
La France a fait lundi soir un premier pas vers la création par le gouvernement d’un « pass sanitaire ». Malgré les réticences et mises en garde des oppositions et du Modem, les députés ont donné un premier feu vert à cette mesure au premier jour de l’examen d’un projet de loi qui doit desserrer l’état d’urgence sanitaire sans pour autant baisser la garde face au Covid-19.
« Le pass sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public, des festivals, des lieux de rassemblement. Si nous n’avions pas le pass sanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps », a prévenu le secrétaire d’Etat en charge du numérique Cédric O. « C’est la condition de la liberté », a vanté le député LREM, Roland Lescure. (20 Minutes)
Le principe démocratique de la représentation – un député en moyenne pour 108 000 habitants – s’est effondré pendant la crise économique majeure provoquée par l’oligarchie et renommée « pandémie Covid-19 ».
Alors que les Français n’ont pas été autorisés à se soigner normalement du fait de la politique mortifère de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, compagne du trop longtemps directeur de l’INSERM Yves Lévy, que les Français se méfient – et avec raison – comme de la peste de la vaccination de masse, beaucoup de personnes fragiles ayant été poussées à l’injection par la collusion entre l’autorité médicale et les médias mainstream, que l’obligation aberrante de port du masque perdure, et que l’état d’urgence sanitaire sans fondement autre que celui de la saturation calculée des hôpitaux est voté et revoté en permanence par les mêmes députés dits du peuple, on peut affirmer que le système politique français a été utilisé contre les Français. L’État protecteur est devenu l’État déprotecteur, répressif, tueur : un État antifrançais.
Quand on entend le message gouvernemental « l’important, c’est de s’isoler vraiment », on comprend qu’un ennemi a mis la main sur l’État, c’est-à-dire l’Argent, la Police et la Justice. Il n’y a donc plus d’argent pour les Français (les aides et autres prêts, c’est terminé), plus de police pour défendre les citoyens, et encore moins de justice.
Alors que les Gilets jaunes ont été tabassés pendant 18 mois (novembre 2018 – avril 2020) par une police (aux ordres du) politique, les racailles sont laissées libres de détraquer la vie quotidienne des Français pour instaurer un sentiment d’insécurité permanent qui arrange les élites.
Le programme est simple : oui au chaos social, non à la justice sociale. Tabasser, énucléer, amputer les Français qui manifestent, les policiers seront couverts par la hiérarchie ; toucher à un cheveu d’un dealer, et le ciel tombe sur la tête du flic.
« Les forces de l’ordre n’en peuvent plus de revoir toujours les mêmes auteurs les narguer après avoir été déférés au tribunal et être ressortis libres » (Tribune de syndicats de police)
Du coup, les multirécidivistes s’en donnent à cœur joie. Les antifas ont le droit de casser du flic, les racailles de les tuer.
Finalement, après une cavale, deux jeunes hommes ont été appréhendés. La mère du tireur présumé parle :
Comprendre que c’est la hiérarchie policière qui débloque et qui, par carriérisme ou soumission au politique, trahit le peuple français, qu’elle ne défend plus, bien au contraire. Mais ce n’est pas une raison pour cracher sur les forces de l’ordre, comme le fait le bourgeois Mathieu Kassovitz, qui se pense protégé par son statut communautaire.
« Bande de batards. 7g !!! 24 policiers !!!!! Vous êtes une belle bande de bon à rien » (Tweet datant de 2017)
Pour ce « fils de », les épisodes ultraviolents qui se multiplient en France ne sont que des « faits divers », c’est-à-dire de tout venant, rien que du très normal. De plus, le cinéaste gauchiste n’assume pas ses insultes antiflics.
« Si le débat est resté un temps modéré, les échanges entre Mathieu Kassovitz et Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police se sont rapidement envenimés.
"Vous avez dit que vous étiez quelqu’un d’une origine assez riche, vous habitez Vincennes. Qu’est-ce qui vous a poussé sur une opération de police à traiter les policiers de ’bâtards’, alors que les policiers ne vous ont, à mon sens, jamais rien fait ?", lui a demandé le représentant de la police.
"Je n’ai pas traité les policiers de bâtards, monsieur", lui a répondu le cinéaste, visiblement amusé par cette question. "C’était une blague et c’était sur Twitter", lui a-t-il précisé quand il l’interrogeait sur sa condamnation.
"C’est peut-être ça la décadence de notre société : quand on insulte les policiers gratuitement", lui a rétorqué son interlocuteur. » (Télél-Loisirs)
▶Sur les #violences
Mathieu #Kassovitz
"J'ai l'impression d'être en 1990 (...) Tout ce dont vous parlez, ce sont des faits divers (...) Ça a toujours existé"Explications dans #LaGrandeConfrontation @DavidPujadas pic.twitter.com/EWiW8cxTE5
— LCI (@LCI) May 10, 2021
La suite de l’échange, résumée en deux phrases :
Kassovitz : « Vous avez un niveau d’imbécillité qui est étonnant ! »
Policier : « Quand on est dans l’insulte, c’est qu’on n’a plus d’idées. »
La trahison de l’élite – politique, médiatique, policière, culturelle – est totale, le peuple français est abandonné à lui-même et aux problèmes qu’on lui a imposés, sciemment, pour l’affaiblir. Pas besoin de guillotine, l’élite s’est décapitée de son peuple toute seule. Pour s’en sortir, il ne devra compter que sur ses propres forces.
Le débat sur le pass sanitaire