Un éditeur haineux a posé ses mains sales sur Le Salut par les Juifs du grand écrivain catholique. Et des juges imbéciles ont condamnée Léon Bloy.
Dans la salle d’attente du médecin traînait un exemplaire un peu daté du Figaro. Du 27 novembre exactement. Un article portait un titre simple : « Défense de Léon Bloy. » Il faisait suite à une décision de justice demandant que Le Salut par les Juifs soit amputé de certains passages supposés antisémites. Dans l’article figurait cette phrase de Léon Bloy : « L’antisémitisme, chose toute moderne, est le soufflet le plus horrible que Notre Seigneur ait reçu. » Et celle ci : « L’Histoire des juifs barre l’Histoire du genre humain comme une digue pour en élever le niveau. » Et encore celle-là : « La sainteté est inhérente à ce peuple exceptionnel unique et impérissable. »
Évidemment que Le Salut par les Juifs contient aussi des abominations sur les Juifs. Celles qui ont nourri la chrétienté pendant près de 2 000 ans et dans laquelle Léon Bloy, devenu philosémite, a baigné. Son livre est un bloc. Il est magnifique. Comme le Magnificat qu’on chante dans les églises. Le signataire de l’article s’appelle Alexis Galpérine. Il est juif. Il est l’arrière-petit-fils de Léon Bloy. Comme quoi bon sang ne saurait mentir... Mais les juges ne savent pas lire. Pas plus manifestement que la LICRA qui avait sans doute porté plainte au vu du seul nom de l’éditeur : Alain Soral. Ce dernier, qui a hissé la cautèle au rang de 8eme art, a bien sûr utilisé le grand Léon Bloy pour fourguer, dans son ombre protectrice, quatre autres livres d’auteurs de bas étage suintant la haine anti-juive.
Mais qu’est-ce qu’Alain Soral ? Rien. Rien du tout. Et les tribunaux actionnés par les associations toujours bien pensantes et parfois incultes font de ce rien quelque chose.
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À propos de Benoît Rayski, sur E&R : « 16e Salon des écrivains du B’nai B’rith France »