Diplômé de l’École des hautes études sociales et de l’École supérieure de journalisme de Paris, Jean-Loup Izambert a travaillé depuis 1972 dans la presse régionale, spécialisée et nationale française. Il s’intéresse aux questions économiques, politiques et sociales et s’engage dans son métier en tant qu’indépendant en 1987. De 1987 à 1995, il collabore régulièrement à l’hebdomadaire VSD, au mensuel économique et financier Les Échos, ou encore à L’Humanité. Il a réalisé de nombreuses enquêtes approfondies dénonçant des scandales nationaux et internationaux dans de nombreux domaines : banque, finance, politique, géopolitique, terrorisme, santé...
Il sera par exemple, l’un des tout premiers journalistes à dénoncer l’implication de quarante banques européennes dans le plus grand krach boursier de la place de Genève en 1995 avec son ouvrage Le Krach des 40 banques sorti en 1998. Quelques années plus tard, enquêtant sur le fonctionnement du groupe bancaire Crédit Agricole Société Anonyme, il révèle un gigantesque détournement de fonds organisé par les dirigeants dans son ouvrage Le Crédit Agricole hors la loi ? en 2001. Au lendemain de la faillite du groupe Crédit Lyonnais, dans Crédit Lyonnais, la mascarade sortie en 2003, Jean-Loup Izambert décortique les liaisons entre dirigeants de banques, pouvoir politique et magistrature, qui permettent de classer rapidement et dans une opacité totale la plus grande faillite d’une banque française.
Jean-Loup Izambert est également l’auteur d’une des premières enquêtes journalistique sur le fonctionnement des organisations internationales du système onusien qui sera publiée sous le titre ONU, violations humaines en 2003 et Faut-il brûler l’ONU ? en 2004.
Il part pour le Maroc fin 2006 et reprend ses enquêtes sur les réseaux financiers internationaux et les filières islamistes sunnites. Il écrit ainsi, pratiquement dans le même temps, la fin de deux investigations menées sur plusieurs années. La première sur la crise économique et financière, au sujet de laquelle il tente d’apporter une réponse à la question essentielle : « Pourquoi la crise ? » en 2009. La seconde, menée en plusieurs périodes de 1990 à 2011, sur les liaisons secrètes entre des réseaux criminels et des dirigeants et hauts fonctionnaires de l’État français. Ce travail d’enquête le conduit à démonter les mécanismes de la préparation de la guerre contre la Libye et à écrire Crimes sans châtiment en 2013.
Plus récemment, en 2020, Jean-Loup Izambert a publié avec Claude Janvier, Le Virus et le Président, en vente chez Kontre Kulture. Une enquête sur l’une des plus grandes tromperies de l’Histoire en mettant en avant tous les mensonges et les choix absurdes prises par le Président dans cette guerre non pas contre le virus, mais dans cette « guerre contre les peuples » (cf. Claire Severac).