« Le mot clé, vraiment, c’est la joie, la bonne humeur, s’entendre avec tout le monde, danser avec tout le monde, pouvoir partager ensemble », nous dit Romain, le danseur étoile de cette chorégraphie très particulière.
Tous les intervenants de cette courte vidéo vont dans le sens de l’intégration, de l’inclusion, voire de la pénétration. Les valeurs parisiennes, au sens hidalguien, doivent pénétrer au fond des âmes. Le public doit être transformé.
La choré inclut donc tout le monde (il manque néanmoins un obèse morbide), et le mélange entre hip hop et sport est une idée de génie de Mourad Marzouki : il fallait y penser. Le reportage nous apprend que cette agitation de groupe « est censée devenir virale ». Va falloir mettre un masque ?
On découvre alors le visage rayonnant de Dominique Hervieu, la directrice de la culture de Paris 2024. Elle fait partie du millefeuille des personnages essentiels du sport français, apparemment. Elle nous rassure sur la danse virale :
« On n’est pas en train de faire une performance, on n’a pas besoin de danser parfaitement, on n’a pas besoin d’être en très, très, très grande forme physique, on peut la faire juste pour le plaisir d’être en mouvement, et donc là aussi ça rassemble en effet les pro et les amateurs. »
On résume : vous ne savez pas danser, eh bien vous pourrez faire quand même la choré Paris 2024, elle est faite pour les nuls.
Ça va encore être un spectacle grandiose
Seine-Saint-Denis : la danse des Jeux olympiques dévoilée pour la première fois pic.twitter.com/7ZTiUea0kR
— Romain PETITJEAN (@RomainEvenement) December 12, 2023
On est étonnés de ne pas voir de trans dans la troupe, mais gageons que la mairie et le comité pallieront cela, sinon ça peut barder du côté de la puissante communauté trans, qui en réclame partout, justice inclusive oblige.
On ne savait pas qu’il s’agissait de JO franco-israéliens
Pendant ce temps, le comité d’organisation des JO est en train de foutre dehors la superbe Émilie Gomis, d’abord en tant qu’ancienne championne de basket, mais aussi en tant que citoyenne attachée à l’humanisme. Elle a eu le malheur de critiquer Israël dans un message Instagram, et voilà qu’on demande sa tête. Rappel : c’est le CRIF qui a demandé au Cojo son exclusion :
Si le comité d’éthique des JO 2024 semble très gay-friendly, il semble en revanche pas très black-friendly.
Comme France Info, qui, pour illustrer la polémique, a choisi une photo de 2013 où Émilie n’est pas à son avantage, car elle grimace férocement. C’est l’image de la « haine » ?
Pour info, Émilie, si elle reconnaît une « maladresse », ne compte pas démissionner : elle s’estime « déshonorée et diffamée par les accusations d’antisémitisme dont elle est victime ».
Elle résiste !
Les JO franco-israéliens sont bien partis
L’Équipe nous apprend que la coopérative chargée du paiement des athlètes professionnels est en liquidation !
Depuis début 2023, la Fédération française d’athlétisme passait par une coopérative d’activités et d’entrepreneurs pour payer ses athlètes professionnels et leur permettre de cotiser. Déclarée en liquidation, elle ne peut plus assurer les paiements des salaires.
Si ces Jeux étaient cotés en bourse, ses actions ne vaudraient pas un kopeck ou un shekel. Organisés par une mairie et un ministère impopulaires au possible, ils concentrent tout ce que le grand public rejette. Ce sont des JO pour minorités, privatisés par des minorités.