Le point d’interrogation n’est pas de trop. Depuis le début, on reçoit des annonces qui font espérer un "arrangement" (pas à l’amiable, faut pas trop rêver non plus), et le lendemain ou dans la même journée, exactement son contraire. Et lorsque ce sera la fin... Pour combien de temps ? Comme l’a déjà dit Jacques Baud, en gros : "Si l’Ukraine refuse, que va faire la Russie". C’est toujours la même chose : la Russie peut-elle obtenir une sécurisation durable, solide des territoires rattachés ? (et même maintenant non contestés ex. Koursk) vis-à-vis des ultranationalistes de Kiev (y’a une guerre civile en Ukraine) ? Et une sécurisation par rapport à l’avancée et aux systèmes d’armes de l’OTAN (politiquement plus forte que jamais ; et militairement aussi ; comment croire que l’OTAN manquera d’effectifs et de matos ? Cessons de rêver !). Donc oui y’a des signes de lassitude, mais "en même temps", y’a exactement son contraire. Comme d’habitude, votation ou pas, nous serons mis devant le fait accompli. Voir si ça tournait mal, aux premières loges. Ainsi va la vie des spectateurs.

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Bon, pour résumer Poutine a tiré les enseignements de la Seconde Guerre mondiale quand Zelensky ne l’a surtout pas fait.

Explications

Poutine ne se mêle pas de la conduite de la guerre quand Zelensky ne fait que cela.

De ce point de vue, Zelenski c’est Adolf Hitler donnant des ordres dans le vide par rapport à la réalité militaire sur le terrain.

Poutine, inversement, confie la conduite de la guerre à des professionnels qui ont consacré toute leur vie à cette matière si particulière. Il adopte le comportement de Staline au moment de la bataille de Stalingrad.

On connaît la suite.

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Tim Kirby, un américain parfaitement intégré en Russie (il y a travaillé dans le domaine des médias pendant 10 ans, entre autre comme animateur radio), fait observer dans son dernier vidéo (chaine youtube Tim Kirby Russia Reloaded) que Poutine ne parle jamais de la fin du conflit armé, ni d’une durée prévue pour celui-ci. Selon Kirby, le pouvoir russe s’est fait à l’idée que ce conflit, et/ou de futures métastases de celui-ci, pourraient maintenir la Russie dans un état de conflit armé avec l’occident pendant très longtemps.

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Comme le dit le dicton : un guerre ça dure quatre ans !
Poutine a promulgué une loi d’annexion d’Odessa, Poutine a annoncé que toute les terres peuplées de russophones seront annexées.
Je le vois mal aller à une table de négociation pour se décrédibiliser.
La guerre va continuer jusqu’à ce que tout les objectifs soient atteint.
Et rien que ça, ça augure des temps difficiles, très difficile pour l’économie européenne et l’économie française.
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L’Allemagne, en un acte de gravité, rétablit désormais des contrôles à l’ensemble de ses frontières terrestres, avec pour objectif ferme de lutter contre l’immigration irrégulière. Dans cette décision résonne une vérité troublante : celui qui évoque la paix, évoque aussi, inévitablement, la prolifération d’armes. Car en ces temps où l’ordre se cherche, ce sont souvent les instruments de violence qui dictent, en silence, les contours fragiles de la stabilité espérée

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L’Ukraine a perdu la guerre depuis le mois de février 2022. Oui, comme l’Allemagne perdit la guerre le 1er septembre 1939 et le Japon le 7 décembre 1941. C’était écrit mais il y eut quasiment cinq années de combats et quelque cinquante millions de morts.
Quand on réécoute les pronostics de victoire rapide et facile d’il y a deux ans et demi, notamment ceux de Monsieur Moreau, il convient de faire preuve d’un peu de circonspection et, surtout, de modestie.
Il y a ce qu’on souhaite et puis il y a la réalité des faits. La victoire de la Russie est peut-être inéluctable mais ça n’aura pas été la promenade de santé que certains guerriers de salon fantasmaient. On a le droit de se moquer de Monsieur Tytelman et autres badernes de plateau mais, parfois, ce n’est pas bien mieux de notre côté.

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Une dernière pour la route : les Russes, sur LCI ce jeudi matin, amorcent une contre attaquent dans la région de Koursk.

Sur LCI, on voit même Choïgou s’exprimer, celui dont les médias occidentaux disaient avec mépris qu’il avait été limogé.

Pour les intervenants sur LCI, Zelensky a même gagné politiquement avec son occupation limité du territoire russe.

Il faut le faire.

Les objectifs des Ukrainiens tel que le décrit Jacques Baud montrent au contraire que cette incursion militaire en direction de Koursk est un coup de com’ pour téléspectateurs occidentaux dans le but d’obtenir leur consetement à donner plus d’argent et de matériel.

Mais Poutine ne plie pas face à l’incursion ukrainienne sur son territoire. L’objectif politique des Ukrainiens n’est en réalité pas atteint, à savoir pousser Poutine à la paix avec un avantage pour Zelensky.

D’autre part, lorsque la contre offensive russe va repousser les militaires de Kiev en Ukraine d’ici la fin du mois d’octobre, le moral ukrainien va s’effondrer.

Ce sera finalement Poutine qui va retirer un avantage politique de l’incursion militaire de Kiev.

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