Croissance, politique commerciale : Jacques Sapir fait le bilan économique du premier mandat de Donald Trump.
Croissance, politique commerciale : Jacques Sapir fait le bilan économique du premier mandat de Donald Trump.
RDP | Novembre 2019 |9 | ÉconomieOpinionsSocial |
La première moitié du mandat d’Emmanuel Macron a été marquée par de nombreuses réformes et par la contestation massive de sa politique économique. Quel est donc le bilan économique du président français à mi-mandat ?
E&R | Janvier 2020 |30 | HistoirePolitiqueSociété |
Résumer dix ans en un article n’est pas notre ambition. Néanmoins, ce récapitulatif des faits majeurs de la décennie 2010 pourra être utile dans l’optique d’entamer correctement la décennie 2020. *** 2010 : la crise de la dette Héritière de la crise de 2008 (conséquence d’une longue période d’impunité pour les prédateurs de la finance spéculative mondialisée comme Goldman Sachs), la (...)
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A 5:03, la carte électorale par cantons.
La médiacratie ne cessant de nous rebattre les oreilles que Trump ne doit son élection que grâce au système électoral des grands électeurs, comprendre que Clinton avait gagné en nombre de voix, ce qui est vrai, cette carte remet quelque peu l’Eglise au milieu du village tant le rouge est hégémonique sur le bleu.
Territorialement, la victoire de Trump est indiscutable, c’est même pornographique et l’on comprend donc que c’est la densification de population dans et autour des grandes métropoles, qui a donné l’avantage en voix à la candidate démocrate.
Densification de population qui est dans les cartons en République, officiellement pour faire des économies budgétaires autour du service public, plus probablement pour des raisons électorales, le système ayant conceptualisé le danger de ce tropisme géographique à son désavantage, il tentera de gentrifier au plus près des métropoles et des villes pour empêcher l’extension géographique du vote populiste.
Quant à Trump, il devra gérer les mécontents du mid West, comme en Arizona, parce que les démocrates, eux, vont tenter de braconner sur ses terres, l’inverse étant plus difficile pour Trump.
L’impeachment ayant échoué, Trump peut surfer dessus pour être réélu, mais sa réélection n’est encore qu’hypothétique à cette heure, même s’il est le favori logique, au grand dam des progressistes internationaux et c’est bien pour cette raison qu’un second mandat n’est pas encore certain.
Ce système électoral à une raison très démocratique, c ’ est tout simplement pour que les votants et donc ce qui vivent dans leurs états ( Massachusetts par exemple ) aient au moins autant de pouvoirs que les new-yorkais. Un fermier par exemple doit au moins voir son vote équivalent de force qu’ un bobo californien. Il ne reste plus que 2 % de fermier agriculteur. Si les votes deviennent majoritaires, ce que veulent les progressifs, avec le nwo, tout les petites gens seront soumis au plus fort.
C’est un hors sujet mais, vous avez une belle plume.
@Jérômeproudhon, Oui, il y a un effet de lissage.
Sans le vote des grands électeurs, Hillary aurait été élue, selon une pondération à son avantage alors que territorialement, Trump dominait.
Monsieur sapir, vous oubliez, malgré tout ce que l’ on peut penser des États-Unis. Les chiffres pour le peuple sont plus importants que les chiffres globaux. L augmentation moyenne de tout les bas salaires, et près de 70 % de support des petites et moyennes entreprises americaines. L’ emploi des couches pauvres américaines, noir et latinos au plus bas. Si vous regardez ces chiffres, c ’ est une politique pour le peuple. Même the économist ,très mondialiste l ’ avoue. Cette politique sert aux gilets jaunes américain. Je crois que beaucoup ont du mal à croire que Trump préfère les gens que l ’ élite. Mais moi je vois une révolution américaine.
bravo et merci monsieur Sapir des explications sur la politique de Trump claire et accessible
Bref pas terrible le bilan. Il est sur la lancée des progrès initiés sous Obama... c’est bien la peine de hurler au génie du joueur de billard à 16 bandes !
Pas terrible, mais en même temps, il préside 50 États ! Imaginez Macron à sa place... le type serait jour et nuit le nez plongé dans la coco ! hhfffff ! En Marche !
Ange pour la classe des milliardaires et des grosses entreprises qui ont profité à plein de ses baisses d’impôts massives et qui font, qu’aujoud’hui, le prolo américain bosse pour maintenir très haut le niveau de vie des très Riches !
@u roitelet
Faux ! La fameuse baisse d’impôts en faveur des plus riches, c’est comme l’élection due aux services secrets Russes : de la pure propagande démocrate ... qui oublient un peu trop comment ça se passait sous Obama qui a fait une politique délibérément pro-riche et impérialiste.
Avec Trump, maintenant, le prolo américain bosse ... car avant il était au chômage.
Que le prolo travaille ou pas pour les plus riches, au bout d’un moment, il faut sortir des lubbies de dissident 2.0 et arrêter de rêver à une société utopique qui n’aurait aucune chance de marcher dans le réel : ça ne changerait pas grand chose pour les plus riches en revanche ça impacte par contre la vie du prolo qui ne peut pas se projeter dans l’avenir s’il n’a ni travail, ni argent.
Donc, in fine, qu’il rende service ou pas à la classe dominante qui fait et défait les présidents US, on est bien obligé de constater que Trump a fait une politique qui a également arrangé un peu plus le peuple que ses prédécesseurs.
Et c’est sans compter sa politique extérieure : car sans Trump, ce serait toujours la guerre en Syrie...voir, avec la Clinton, une belle 3ème guerre mondiale avec atomisation de l’Iran et tout ce qui suivrait.
On peut donc constater que aussi bien pour les petites gens à l’intérieur ou à l’extérieur des USA, la présidence Trump aura été plutôt bénéfique.
Je crois comprendr qu’en Trumperie, le blanco ou le noir bosse plus et trouve assez facilement du taf, pour un salaire un peu meilleur, mais insuffisant. Le travail exécuté par les latinos revient à lui. Ce que faisait le latino -rien d’enviable- est exécuté par le blanco ou le noir, plus souvent.
Cela ne le fait pas souverain dans son pays. Ni prospère.
Il doit, non pas être salarié, mais entrepreneur et employer ses compatriotes, en fonctionnant sur un système d’actionnariat. Si la boîte obtient des résultats, redistribution d’une bonne partie des bénéfices aux travailleurs. Cela vaut aussi bien pour l’Etat que pour l’entrepreneur privé.
Aucun étranger ne doit pouvoir diriger une entreprise nationale, à moins d’être partenaire capitaliste d’un national, à 49% maximum de participation de l’étranger.
Est-ce qu’un étranger à la famille va entrer chez vous et décider du menu, et payer la fille de la maison pour lui cuisiner un canard laqué ou lui faire un bisou filial ?
Non, idem pour les pays.
Du mic mac avec les chiffres comme ils le font ici !!!
Ni l’un ni l’autre ni en Europe d’ailleurs : la croissance se lève avec le soleil : elle s’appelle ASIE
Il faut se souvenir que cette croissance a été achetée très cher à coups d’endettement massif. Ce n’est donc que reporter le problème à plus tard, après les élections.
La dette est irremboursable de toute façon, donc pourquoi se priver de financer des investissements productifs ?
"La dette est irremboursable de toute façon, donc pourquoi se priver de financer des investissements productifs ?"
Et surtout, pourquoi continuer de jouer leur jeux ? Et pourquoi se lever pour aller bosser et les entretenir ?
Et dire que tout ces dettes sont la faute de ceux qui touchent les aides sociales...
Esclave de ses bourreaux et content de l’être, quel monde monde de fou !
Où il est Cosette ? Il va nous expliquer le génie de Donald, joueur de billard à 16 bandes.
Tu aurais sans doute préféré que ce soit Clinton qui soit élue et qui fasse la 3ème guerre mondiale puisqu’elle avait annoncé qu’elle atomiserait l’Iran.
Enfin, quand on est soit-même sujet du roi Macron, on évite de la ramener sur les choix démocratiques du peuple américains. Faut balayer devant sa porte des fois.