Bonjour à tous,
A @Anonyme, @John, @nononooo, @paramesh et @palestine,
J’ai écouté la vidéo et la position de l’auteur me semble plus équilibrée que la vôtre. C’est là que l’on se rend compte qu’il y a encore énormément de travail d’information à faire et davantage de certitudes à relativiser en plein de domaines, ce qui est sans doute l’exercice le plus ardu.
Vous dîtes globalement que l’homme est fait pour manger de la côtelette, que nos ancêtres étaient chasseurs-cueilleurs, que la viande est l’aliment indiqué pour l’effort physique. Il y en a qui déprécient les végétaux – ce qui est rare même dans un argumentaire pro-viande – en plaçant bien haut l’entrecôte parée de toutes les vertus ! Là, c’était trop fort les gars, à un moment j’ai cru avoir affaire à une mauvaise blague de ChatGPT…
Je ne sais pas vos compétences ni les sources de vos arguments. Je ne prétends pas connaître tout. Mais il y a une relative méconnaissance du sujet qui vous fait dire des choses un peu grosses, et je vous le concède. Elles sont solides les idées reçues. Et je ne fais pas la morale. Nous sommes tous un peu comme ça. Tout raisonnement, même scientifique, repose sur des présupposés idéologiques, mais, pardonnez-moi, faut savoir doser pour ne pas paraître trop gros.
1/ L’homme est fait pour manger de la viande : première exagération. Vous le dîtes parce qu’on y est tous habitués. La viande est un fait social incontestable depuis des millénaires. Physiologiquement, l’homme est constitué pour se nourrir des produits de synthèse des plantes (grains, fruits et racines à maturité), d’une part du matériel brut des plantes (feuilles, écorces, certaines tiges et racines) et des produits de synthèse des animaux (laits et miels appropriés). Avec une prééminence des produits de synthèse végétaux dans le design originel. L’homme se nourrit de viande par éducation, par tradition, comme le chat ou le chien qui bouffent de tout maintenant. Les incompatibilités et insuffisances protidiques ou autre (ex : la B12) attribuées aux végétaux relèvent simplement de la dégénérescence de l’alimentation depuis des millénaires due à énormément de facteurs (spécialisation, monocultures, transformation, cuisson, raffinage, pollution, non-respect des rythmes biologiques, etc.).
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