Jean-Marie Le Pen est un grand homme dans l’histoire. Un lettré inspiré, un tacticien visionnaire, un amoureux éperdu de la France, un patriarche trahi par son sang lorsqu’il a fait un passer ses sentiments avant ses intérets. Si, en 2002, les Français ne s’étaient pas dédit et laissé convaincre d’avoir honte de leur instinct protectionniste, la préférence nationale aurait mécaniquement rendu fait prospérer les classes moyennes et laborieuses. Le sacrifice des Gilets Jaunes n’est qu’une séance de rattrapage bien tardive pour reconquérir les promesses de ce rendez-vous manqué avec l’histoire.
Jean-Marie Le Pen est le seul homme politique français à avoir incarné ce que ce pays n’avait pas connu depuis Napoléon 1er : le césarisme populiste (que la cabale aura empêché de devenir populaire). Le mot d’ordre de 2002 a été que Le Pen n’était pas républicain. Non, il ne l’est pas. Mais qu’a t-on besoin d’etre républicain lorsqu’on est français.
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