Ron Paul, député du Texas et ex-candidat à l’investiture du parti républicain en vue de l’élection présidentielle, dénonce la désinformation :
Voici son texte :
“Cela fait plusieurs mois que nous vivons au milieu de plans, de rumeurs et de propagande de guerre pour attaquer la Syrie et déposer Assad. Cependant, la semaine dernière, il a été rapporté que le Pentagone avait terminé sa programmation militaire à cette fin. Mon opinion est que tout ce qui est présenté à l’appui de cette attaque, et pour la justifier, n’est que du vent. Ce n’est pas plus crédible que le prétexte donné en 2003 pour l’invasion de l’Irak ou pour l’attaque de 2011 sur la Libye. […] Le véritable but des néoconservateurs (eux qui sont en charge de notre politique étrangère depuis deux décennies) est de contrôler le pétrole iranien, comme nous l’avons fait pour celui de l’Arabie Saoudite, et comme nous tentons de le faire pour celui de l’Irak. Sans un changement significatif et rapide dans notre politique étrangère, la guerre est inévitable”.
Michel Chossudovsky trouve des confirmations de ces manœuvres dans les déclarations et publications des instances occidentales impliquées (la presse française officielle n’en donne pas le moindre écho) :
“Les Forces spéciales britanniques et françaises entraînent activement des membres de l’ASL [les groupes anti-gouvernementaux] sur une base en Turquie. Certains reportages indiquent que l’entraînement a lieu aussi en Libye et au nord du Liban. Des agents du MI6 britannique et du personnel des UKSF (SAS/SBS) entraîneraient par ailleurs des rebelles pour la guérilla urbaine et les approvisionneraient en armes et en équipement. On croit que des agents étasuniens de la CIA et des Forces spéciales assistent les rebelles en matière de communication” (Elite Forces UK, 5 janvier 2012.)
“Plus de 300 [rebelles syriens] sont passés par une base tout juste à l’intérieur la frontière irakienne, alors qu’un cours de commandement se donne en Arabie Saoudite. Deux firmes privées de sécurité employant du personnel des Forces spéciales entraînent des groupes de 50 rebelles à la fois. “Notre rôle est essentiellement instructif et consiste à enseigner des tactiques, des techniques et des procédures”, a déclaré un ancien membre des SAS [Services secrets britanniques]”. (Daily Mail 22 juillet 2012.)