En faisant notre moisson quotidienne d’infos, on peut dire qu’on a senti ce que pouvait être la propagande portée à son point le plus haut. Sur le thème du féminisme comme base de l’idéologie du Bien, tout le monde s’est lâché. Même les vanneurs habituels de Twitter ont fait profil bas, tant la pression sociale est forte. Bien sûr, certains esprits contradicteurs ont rappelé l’inanité de ce genre de commémoration (comme si les Femmes avaient disparu dans un géno-cide ou comme si on fêtait notre victoire sur Elles) mais dans l’ensemble, c’est un « hommage » général, ce qui ne veut pas dire grand chose.
Au milieu de cette soupe suave où flottent les jugements de valeur les plus démagogiques, certains se sont dépassés.
Le Woman’s day, c’est la version américaine. C’est de là-bas que sont parties les premières salves féministes, dans les années 60-70 et ce, parallèlement à la libération sexuelle. Qui a abouti à la femme au travail, et en général, à la femme au travail mal payé. Un gros sourire de l’oligarchie en prime !
N'oublions les femmes qui dans ce monde doivent vendre leur propre enfant pour satisfaire aux "droits" d'autres.#noGPA#womensday2017 pic.twitter.com/ztPnCPeMCN
— Chяistophe ن (@tof92130) 8 mars 2017
Et en toute logique, le féminisme, ce produit du capitalisme consommiste, a conduit à cela :
"Un soutien gorge acheté = une culotte offerte" —> Les marques ont vraiment tout compris au #8mars https://t.co/4HVvc3retI pic.twitter.com/ZYgaYETkoq
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 8 mars 2017
Inévitablement, dès qu’on a un débat de société, tout de suite, l’ex-ministre de la Justice de Pierre GPA Bergé vient mettre son grain de sel :
.@ChTaubira, en 2016, avait dressé, en dix mots, un inventaire des préjugés à l'égard des femmes. Toujours valable...https://t.co/Z2JDx5Ik6U pic.twitter.com/EYhOWR4x1m
— France Culture (@franceculture) 8 mars 2017
Il y a bien sûr des femmes qui ne sont pas d’accord avec ce traitement qui les fait passer pour des bécasses :
#JourneeDesDroitsDesFemmes : "Ce féminisme punitif, je ne me reconnais pas dedans, j'ai envie d'un féminisme joyeux", @ELevyCauseur #HDPros pic.twitter.com/e5F6ORufik
— CNEWS (@CNEWS) 8 mars 2017
La Journée de la Femme, c’est un concert d’hypocrisies et de promesses à la con. Ou aux cons, au choix :
#JournéeDesDroitsDesFemmes que propose @EmmanuelMacron pour lutter contre les inégalités salariales entre hommes & femmes ? #Les4V @telematin pic.twitter.com/aCm7eGAHHW
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 8 mars 2017
Les candidats rivalisent de promesses intenables, par exemple l’égalité avec les hommes, qui sont supérieurs, ou des salaires égaux, ce qui serait profondément injuste, puisque les femmes passent leurs journées de boulot au téléphone, avec leurs copines ou leur mère :
Quand @benoithamon, @EmmanuelMacron, @FrancoisFillon se mettent soudainement à parler des femmes. Big #BourdinDirect #JourneeDeLaFemme pic.twitter.com/CXSzw2EnPG
— Pauline (@PaulineBaduel) 8 mars 2017
Il y a toujours des râleuses. Celles qui sont jamais contentes – et on sait généralement pourquoi – maintenant elles disent que c’est la faute à la « discrimination » :
"Il faut que les entreprises qui discriminent soient sanctionnées sinon il faudra attendre 2186 pour avoir l'égalité salariale" #8mars15h40 pic.twitter.com/vNb4EsSirh
— franceinfo (@franceinfo) 8 mars 2017
Cependant, de nouvelles femmes émergent, qui ne veulent pas de ce féminisme-piège. La question est : est-ce qu’elles couchent ? Enfin, est-ce qu’elles aiment encore les mecs ? Il semble que oui...
#JourneeDesDroitsDesFemmes : "La vie familiale est jugée depuis De Beauvoir comme dégradante" @EugenieBastie #HDProshttps://t.co/CqPSMx2rFm pic.twitter.com/Tq4qN8LBPo
— CNEWS (@CNEWS) 8 mars 2017
C’est vrai que les hommes n’ont souvent que le sexe des femmes à la bouche, c’est-à-dire qu’ils réduisent trop la femme à son aspect sexuel, alors qu’elle n’est pas que ça. Même si elle en joue, et transforme les hommes en jouets.
La premiere qui gagne se signale ! #JourneeDesDroitsDesFemmes #bullshitbingo by @hellgy pic.twitter.com/fVmAviRA9p
— YasmineBH (@YBouH) 8 mars 2017
Par exemple, Henry de Lesquen le monsieur qui aime dire de grosses bêtises sur Twitter il n’améliore pas les choses en sortant des bêtises pareilles. Dans un débat avec Caroline Fourest, il risquerait de la taper puis de l’obliger à un rapport et ça c’est interdit par la loi. C’est la femme qui doit dire oui ou non, sinon on va où ?
L'évidente supériorité intellectuelle de l'homme sur la femme. #JourneeDeLaFemme https://t.co/he6k9akM8q
— Henry de Lesquen (@Lesquen2017) 8 mars 2017
Heureusement, il y en a qui pensent aux hommes en cette journée du 8 mars longue comme un jour sans gonzesse. Par exemple Jean-Michel Aulas, qui aime beaucoup beaucoup les femmes, on se demande même si c’est pas pour ça qu’il a créé une équipe de foot féminine, ou féminin, ou tout court. C’est vrai que les Lyonnaises jouent bien, et en plus, elles sont jolies. Par exemple, la dernière recrue américaine, houlala...
#journeedelafemme, les joueuses ont un message !!
RDV le 29 Mars au @ParcOL, et messieurs c’est gratuit pour vous https://t.co/xQA55zRakT pic.twitter.com/MplqB9HvBC— Olympique Lyonnais (@OL) 8 mars 2017
Assez déconné, retour au sérieux avec Julia Cagé, la Miss Économie de Benoît Hamon. Pour le coup, c’est elle qui promet la lune à tout le monde, hommes et femmes compris. On pourrait appeler ce programme Adopte Un Parasite.
Ah, on oubliait, Alex Morgan, la star du foot US recrutée par l’Olympique Lyonnais.
Aulas a eu du nez : Alex est une bombe sur le terrain.