Problématique : Comment une religion érigée sur un principe d’endogamie ethnocentrique stricte peut-elle pratiquer une exogamie idéologique visant à imposer sa ligne axiologique à ceux qu’elle juge indignes de la représenter ? Une religion qui se veut insulaire, fermée et qui revendique son refus de tout prosélytisme peut-elle prétendre, en dépit de son fonctionnement autarcique, imposer son dogme au forceps et exiger l’adhésion inconditionnelle de personnes qu’elle refuse d’accueillir en son sein ?
Axe d’analyse : Youssef Hindi nous explique comment cette contradiction intenable entre l’isolationnisme à la fois principiel et terminal de ce modèle de pensée, et sa volonté paradoxale de soumettre ceux qui lui sont extérieurs, achoppent sur la rationalité universelle et conduisent l’État à faillir au principe de neutralité.
Le fil directeur de l’argumentaire semble être le concept d’APPROPRIATION.
Articulations thématiques :
I / Appropriation du projet impérial assyrien
Du Nil à l’Euphrate
II / Appropriation de la terre de Palestine
Promesse biblique de l’eden terrestre
III / Appropriation culturelle de Yahoo / Yahvé, divinité Shasou
Importation à Canaan de la dérive anthropomorphique
IV / Appropriation des causes sociétales pour entraver la convergence des luttes
Entrisme et répartition des tâches
Conclusion : L’accusation d’antisémitisme est vouée à s’auto-détruire en raison de sa généralisation outrancière et de sa prolifération indiscriminée.
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