Jordan & Marion, le couple idéal qui incarne la nouvelle génération politique française, est allé faire son voyage de noces en Palestine, que les médias mainstream appellent souvent Israël.

« Quarante ans plus tard, il sera difficile de taxer d’antisémitisme le Rassemblement national, quand il est invité par le gouvernement israélien. »

Là-bas, ils ont été pris en main par les autorités, qui leur ont passé Shoah 2, le film sur le pogrom du 7 octobre 2023. Jordan a gardé sa dignité, mais Marion a fondu en larmes. Normal, c’est une femme.

Là-bas, Jordy a découvert que les génocidaires et le RN avaient le même ennemi : le combattant du Hamas, mais surtout les enfants palestiniens, qui meurent par milliers sous les bombes. Car un enfant qui ne meurt pas aujourd’hui, c’est un combattant palestinien acharné demain.

Heydrich avait compris ça et demandé à ses Einsatzgruppen de liquider aussi les femmes et les enfants, pas seulement les hommes en âge de combattre. Au moins, les SS faisaient face à leurs victimes civiles : les Israéliens, eux, envoient des bombes, des missiles et des drones, et se risquent moins au sol, où le combat est moins dissymétrique.

Les autorités de Tel-Aviv nous expliquent qu’en 18 mois de guerre le Hamas a été presque totalement éradiqué. Alors comment expliquer un retrait partiel israélien au sol (pour aller attaquer le Liban-Sud), le pilonnage des immeubles qui restent debout, et surtout, ces images des combattants du Hamas, frais et dispos, qui rendent des otages au compte-gouttes, devant le monde entier ? N’ont-ils pas été éliminés ? D’où sortent-ils ?

Katz et Netanyahou nous ont pourtant seriné qu’ils en avaient éliminé 15 000 au moins, 30 000 au mieux. C’est à n’y rien comprendre. Et de l’autre côté, ces pertes israéliennes qui refusent de croître... C’est normal, cette armée, l’armée la plus démocratique du monde, selon BHL, est invincible. Sauf qu’à l’image des Américains au Viêt Nam, elle n’arrive pas à gagner, et la société israélienne se fracture...

Là-dessus, ignorant le génocide en cours à 70 km de là (la distance entre Tel-Aviv et Gaza) – on se croirait presque dans Zone of Interest avec la famille allemande qui vit pépère à côté du camp d’Auschwitz –, Barbie s’est mise à chialer.

Après la séance lacrymale qui peut s’expliquer par son papa, très lié à Israël, Marion a vite retrouvé la patate.

Les LFI, cette branche française du Hamas, n’ont qu’à bien se tenir : quand Ken & Barbie vont revenir de la Terre promise, ils seront inattaquables, invincibles !

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