Une première apparition publique. Lors du lancement d’un missile Hwasong-17, vendredi 18 novembre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un est apparu au côté d’une jeune fille dont l’âge n’a pas été précisé. Il s’agit, selon l’agence d’Etat KCNA, de sa fille. Une apparition qui fait office de première confirmation officielle de son existence, d’après les experts.
Le « succès » du lancement de ce missile, qualifié de « missile-monstre » par des analystes militaires, a été l’occasion pour le dirigeant nord-coréen de réaffirmer qu’il recourrait à la bombe atomique en cas d’attaque nucléaire contre son pays. Ce tir confirme « qu’une fois de plus, les forces nucléaires de la RPDC ont atteint une nouvelle capacité maximale fiable pour contenir toute menace nucléaire », a ajouté KCNA.
Une série de tirs sans précédent
Pyongyang a procédé début novembre à une rafale sans précédent de tirs de missiles, dont l’un est tombé près des eaux territoriales de la Corée du Sud. En septembre et en octobre, Pyongyang avait déjà tiré une copieuse salve de projectiles, dont l’un avait survolé le Japon pour la première fois depuis cinq ans.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a déclaré samedi qu’il allait se réunir lundi pour discuter de la situation. « Ce lancement est significatif car il s’agit (probablement) du premier essai réussi », a estimé auprès de l’AFP Joseph Dempsy, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques (IIES).
Regain de tensions avec Séoul et Washington
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Les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié ces derniers mois leurs manœuvres militaires conjointes depuis que Kim Jong-un a déclaré en septembre que le statut d’État nucléaire de la Corée du Nord était « irréversible ». Séoul et Washington ont notamment mené fin octobre et début novembre les plus grands exercices aériens communs de leur histoire.
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