En Russie, les relations homosexuelles entre adultes consentants ont été légalisées en 1993, et l’homosexualité déclassifiée de la liste des maladies mentales il y a une dizaine d’années, en 1999.
Pourtant, depuis quelques temps, les militants lesbiens, gays, bisexuels et transgenre (LGBT) font face à de nombreuses attaques, tant physiques que psychologiques.
Leurs agresseurs sont aussi bien des fondamentalistes orthodoxes, que les autorités russes elles-mêmes. Dernière en date : un projet de loi à Saint-Pétersbourg visant à interdire toute « propagande pour l’homosexualité ».
Ce projet de loi, dont le vote était initialement prévu pour le 23 novembre dernier, vise à prohiber les manifestations LGBT dans les lieux où pourraient se trouver des enfants (soit dans à peu près tous les lieux publics), mais aussi à interdire les témoignages, si bien écrits (par le biais de livres ou d’articles) qu’oraux sur le fait d’appartenir à cette catégorie de personnes.
Face à la mobilisation des mouvements LGBT, et aux pétitions et soutiens qu’ils ont obtenu, notamment de la part du Parti communiste français, les autorités de la ville de Saint-Pétersbourg ont décidé de repousser ce vote au 30 novembre. Depuis, aucune information n’a transparu sur les résultats.
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