La visite du ministre des affaires étrangères saoudien à Damas matérialise le tournant dans les relations entre les deux pays, rendu possible par le rapprochement de Riyad et de Téhéran.
Sur le perron du Palais du peuple, l’imposant bâtiment de style soviétique qui abrite la présidence syrienne, Bachar Al-Assad est apparu, triomphant, aux côtés du chef de la diplomatie saoudienne, mardi 18 avril. La visite du prince Fayçal Ben Farhan à Damas, la première d’un responsable du royaume saoudien depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011, entérine la réconciliation entre la monarchie pétrolière et la Syrie. Six jours plus tôt, lors de la visite du ministre des affaires étrangères syrien, Fayçal Mekdad, à Djedda, les deux pays avaient déjà annoncé rétablir les relations consulaires et les liaisons aériennes.
Devenu le fer de lance de la normalisation avec le régime de Damas, depuis qu’il a scellé son rapprochement avec l’Iran, sous l’égide de la Chine, le 10 mars, le royaume saoudien affiche une détermination sans faille.
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Avec le rapprochement entre Damas et Riyad, la fin de l’isolement régional de M. Assad n’est plus qu’une question de temps. Les derniers espoirs de l’opposition de peser sur une résolution politique du conflit s’évaporent.
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