Les amis du pianiste français Stéphane Blet, décédé le 7 janvier à Genève en Suisse, ont créé une association pour entretenir sa mémoire.
Pour le lancement de l’Association genevoise des Amis de Stéphane Blet à Genève, ses amis ont tenu une conférence de presse dans le restaurant où le célèbre pianiste s’est rendu pour la dernière fois avant sa mort.
Mehmet Yildiz, fondateur de ladite association, a évoqué la personnalité de Blet, les messages qu’il a transmis à travers ses travaux et le but de la création de l’association. Ensuite, les amis de Blet ont partagé leurs souvenirs avec le célèbre pianiste.
« En tant qu’amis qui ont été témoins de ses derniers moments, nous voulons mener des activités autour de son nom », a déclaré à l’Agence Anadolu Mehmet Yildiz.
« C’était un fan de la Turquie et de l’Empire ottoman »
Concernant la lutte de Blet à travers l’art, Yildiz a déclaré : « Stéphane s’est beaucoup battu pour la Palestine et s’est opposé à l’islamophobie. Il avait une grande sensibilité sur ces questions. C’était un ami des musulmans, un fan de la Turquie et de l’Empire ottoman ».
(...)
Plan de la rue Stéphane Blet à Istanbul
Yildiz a par ailleurs indiqué que dans ce contexte, ils prévoyaient de faire passer des messages contre l’islamophobie en organisant chaque année le Festival de musique Stéphane Blet en Turquie, et qu’ils demanderaient aux autorités de donner à une rue d’Istanbul le nom de Stéphane Blet.
(...)
Qui est Stéphane Blet ?
Stéphane Blet est né à Paris en 1969, il a commencé à jouer du piano à un âge précoce. Puis il s’est installé à New York, après sa rencontre avec le pianiste classique américain Byron Janis qui a découvert son talent, où il a assisté un autre pianiste Vladimir Horowitz.
Blet a sorti son premier album à l’âge de 15 ans et a commencé à donner des concerts sur les scènes internationales en 1986.
Le célèbre pianiste, connu pour sa fascination pour la Turquie et la culture turque, vivait en Turquie depuis 2016.
Lire l’intégralité de l’article sur aa.com.tr
Stéphane Blet, entretiens posthumes – Propos recueillis par Alimuddin Usmani
l’ouvrage est disponible chez Kontre Kulture