L’Atlantic Council est une officine américaine à cheval entre l’OTAN, la CIA et le Pentagone. Autant dire une escouade d’honnêtes humanistes.
Pendant qu’elle est dans l’association du religieux et du politique, elle devrait aussi parler des ultrareligieux qui entourent Netanyahou et qui le pressent de réaliser le Grand Israël, de massacrer tous les Arabes (d’abord les Palestiniens, ces juifs des juifs), de faire s’autodétruire l’engeance chrétienne (le conflit ukrainien), pour enfin déclencher l’arrivée du Messie. Parce qu’on en est là.
La fin de l’article fait penser à la politique d’expansion allemande fondée sur le Lebensraum, l’espace vital, et la réunification des populations allemandes situées à l’est de l’Europe dans les années 30 et 40. L’Atlantic Council n’a pas été chercher bien loin son inspiration.
On remarquera quand même que l’impérialisme américain, dans une belle inversion accusatoire, voit de l’impérialisme partout.
Une note stratégique de l’Église orthodoxe russe révèle les projets du Kremlin. Le document préparé sous la direction du patriarche Kirill, ancien agent du KGB et ami de Poutine, expose également les objectifs supposés du président russe.
Le document décrit l’« opération militaire spéciale » en Ukraine comme une « guerre sainte » menée par les Russes. Il s’agit d’une « nouvelle phase de la lutte de libération du peuple russe contre le régime criminel de Kiev et l’Occident qui le soutient ».
« Toute l’Ukraine doit devenir russe »
L’un des véritables objectifs de l’offensive russe en Ukraine est révélé. « L’ensemble du territoire de l’Ukraine moderne tombera dans la sphère d’influence exclusive de la Russie ». En d’autres termes, ce n’est pas seulement le Donbas, mais l’ensemble du pays qui doit être soumis à Moscou.
« La possibilité qu’un régime politique russophobe, hostile à la Russie et à son peuple, gouverne sur ce territoire (...) doit être complètement exclue ». En clair, cela signifie que les Ukrainiens ne seraient plus jamais autorisés à décider eux-mêmes qui les gouverne.
« Alors que Poutine a d’abord tenté de justifier l’invasion comme une réponse pragmatique à l’expansion de l’OTAN, il est désormais clair qu’il considère la guerre comme une mission sacrée et qu’il ne s’arrêtera pas tant que l’Ukraine n’aura pas été rayée de la carte européenne », résume le groupe de réflexion américain Atlantic Council.
Mais la guerre n’est qu’une étape, un moyen d’atteindre un but plus élevé. L’objectif est de « restaurer l’unité du peuple russe ». Cela pourrait signifier que les Russes vivant dans d’autres pays devraient également rejoindre la Russie. En envahissant les pays en question ?
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