La vie n’est pas toujours facile en Biélorussie. Les gens ont un fond vraiment gentil sous des dehors un peu rugueuxLa sécurité est optimale. Il est possible de traverser la ville de Minsk en pleine nuit,avec une valise bourrée de billets, sans jamais être importuné. Il n’y a pas de publicité dans les rues. Rien que pour cela, on ressent une grande bouffée d’air frais et il faut un réel temps d’adaptation de retour en Lituanie. A cheval, dans les plaines immenses, bordées par de magnifiques forêts, l’on croise parfois un paysan producteur de « monoko », ce lait d’un goût exquis, qui va prendre le temps de vous inviter pour une vodka, tout heureux de vous faire découvrir son village d’isbas tapi en plein cœur de la forêt. Le Bélarus, c’est un monde à part qui n’est absolument pas fait pour les femmes occidentales habituées à la prospérité et à l’abondance de biens de consommation . Le shopping n’est pas la préoccupation principale de la biélorusse. D’abord, les boutiques sont rares en dehors des centres commerciaux peu fréquentés que Louka a autorisés ; ensuite, le salaire ne leur permet que le strict nécessaire. Bélarus, on sent que les femmes adorent qu’on leur parle. La drague de rue qui, en Occident, pourrait passer pour du harcèlement est considéré comme la manifestation naturelle d’une forte personnalité au Bélarus. Il y a une qualité de rapport humain qui n’existe nulle part en Occident.

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