Le journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert revient sur l’histoire des relations entre la France et les organisations criminelles dites terroristes. Il nomme la nébuleuse des Frères musulmans comme le centre à l’origine des déstabilisations arabes.
Izambert accuse plus généralement les pouvoirs occidentaux de « très fortes connivences » avec cette organisation, dont le trafic d’êtres humains (à partir de la Libye) est une des sources de financement. Un trafic qui arrange les États-Uns, en difficultés au Moyen-Orient depuis l’intervention russo-iranienne, qui déplacent ainsi le problème migratoire sur l’Europe.
Le journaliste décrypte la fabrication d’un « printemps » arabe par les Frères musulmans, avec la bénédiction des occidentaux, plan qui sera appliqué de l’Algérie à la Syrie, mais qui échouera en Algérie.
« Ce plan consiste à profiter d’un mécontentement légitime qui existe, à s’infiltrer dans les manifestations, ou à encadrer ces manifestations par exemple par des tireurs que l’on place sur les toits, et à tirer sur la foule et sur les forces de l’ordre. L’essentiel c’est d’amener les forces de l’ordre à réagir, à répliquer. Après, les Frères musulmans, évidemment, se présentent en défenseurs : vous voyez, ce régime est une dictature, ce régime tire sur le peuple, le peuple syrien est victime d’un boucher qui siège à Damas ! »