Les médias dominants ne font que mentir à longueur de journée en affirmant que le mouvement des Gilets jaunes correspond à une révolte brutale destinée à détruire les fondements de la République. Pourtant, nul besoin de rappeler que les principaux intéressés ont pris d’assaut le cœur de Paris un samedi 17 novembre afin d’exprimer un cri du cœur contre une fiscalité destinée à étouffer les classes laborieuses. Parce que « l’économie réelle » suffoque à force de supporter les ponctions d’un État qui est une insatiable « pompe à finances ».
L’État-voyou aux services de la haute finance
Dans les faits, c’est l’État qui est devenu une puissante machine à détruire la cohésion nationale, tout en multipliant les mesures destinées à affaiblir ce qui constituait la souveraineté du peuple : négation de la volonté populaire alors que la majorité des Français s’était prononcée contre le traité de 2005 en vue d’établir une Constitution européenne ; multiplication des mesures de contrôle afin d’affaiblir les petites et moyennes entreprises ; ouverture complète des frontières et monopolisation des aides de l’État afin d’accueillir des hordes de migrants ; détournement des fonds de l’État afin de participer à des coups d’État à l’étranger ; ponctions à même les régimes de retraite et privatisation des joyaux de l’État, incluant les aéroports de France.
Samir Saul, dans les pages du quotidien Le Devoir, édition du 11 décembre dernier, analysait le déclenchement de ce mouvement de colère populaire en nous ramenant à certains fondamentaux. Ainsi,
« […] quant aux élites, elles baissent les bras. Au début des années 1980, abandonnant tout projet national de sortie de crise, elles cherchent l’issue dans l’intégration européenne et la mondialisation néolibérale. Elles renoncent à l’indépendance monétaire et budgétaire du pays, tandis que les entreprises en quête de rentabilité délocalisent ».
Tout est dit.
Nos États ont perdu leur souveraineté
Depuis la loi Pompidou-Rothschild de 1973 – correspondant à la privatisation partielle de la Banque du Canada en 1974 par Pierre Elliott Trudeau – la France et le Canada ont cédé la création monétaire à un consortium de banques privées qui prête à l’État à taux faramineux afin de générer un endettement qui oblige les classes productives à s’embourber de manière endémique.
[...]
Parce que la nation doit céder le pas à une Union européenne conçue comme un véritable embastillement des peuples. La France doit tomber et sombrer dans l’insignifiance, puisque le plus vieux royaume d’Europe fait de l’ombre à cette nouvelle dictature des marchés transatlantiques qui ne supporte plus la souveraineté des peuples. La France doit donc s’écrouler afin de préparer la voie à une Europe entièrement vassalisée derrière l’Imperium anglo-américain.
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