Face à la hausse des violences dans le pays et constatant les retards de livraison par les États-Unis, le gouvernement irakien se serait procuré des armes auprès de son voisin iranien.
L’Iran est toujours soumis à l’interdiction de fournir, de vendre et de transférer des armes par les Nations unies, en raison de son programme nucléaire.
Il s’agirait de 8 contrats pour un total de 195 millions de dollars : notamment la vente de munitions pour armes légères (75 millions de dollars), des munitions pour chars (57 millions) et divers types d’armes, à des équipements de communication (3 millions) et des lunettes de vision nocturne (7 millions).
La décision de passer un accord avec l’Iran aurait été prise par le Premier ministre irakien au retour d’une visite infructueuse à Washington.
On ne sait si la livraison a déjà eu lieu. Elle est démentie par Téhéran. Bagdad a laissé planer le doute en précisant, par la voix du porte-parole du gouvernement irakien qu’ « un achat d’armes serait compréhensible dans la lutte contre le terrorisme et Al-Qaïda ».