L’Iran "ne renoncera pas d’un iota" à ses droits nucléaires, a déclaré mardi le président dans un discours devant les imams de prière du pays, a rapporté l’agence de presse Mehr.
"Notre gouvernement ne renoncera pas d’un iota aux droits absolus" de l’Iran en matière nucléaire, a dit M. Rohani, alors que son ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton doivent se rencontrer d’ici fin septembre à New York pour relancer les négociations nucléaires.
Après son élection en juin, M. Rohani, considéré comme un modéré, a affirmé qu’il souhaitait mener des "négociations sérieuses sans perte de temps" avec les grandes puissances et qu’il était prêt à "plus de transparence", sans pour autant céder sur les "droits indéniables" de l’Iran, en particulier concernant l’enrichissement d’uranium, au centre des inquiétudes des Occidentaux.
Face à son refus de cesser ses activités nucléaires sensibles, les Occidentaux ont imposé à l’Iran des sanctions économiques visant les exportations pétrolières et les échanges bancaires du pays avec le monde extérieur.
Ces sanctions ont abouti à une baisse de 50 % des exportations pétrolières, une chute de la valeur de la monnaie nationale et une inflation de plus de 40 %.
"L’Occident doit comprendre qu’il n’obtiendra aucun résultat par les menaces et les pressions", a encore dit M. Rohani dont le pays est accusé malgré ses démentis de chercher à se doter de l’arme nucléaire.