Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé l’Iran, lundi 13 février, d’être à l’origine des attentats qui ont visé le personnel de ses ambassades en Inde et en Géorgie et qui ont blessé plusieurs personnes à New Delhi. Un porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien a démenti toute implication, sur la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam, et a dénoncé une "guerre de propagande" menée par Israël.
"L’Iran, qui est derrière ces attentats, est le plus grand propagateur de terrorisme dans le monde", a déclaré M. Nétanyahou, s’adressant à des élus du Likoud au Parlement. Le chef du gouvernement a dressé un parallèle avec des attentats manqués, le mois dernier en Thaïlande et en Azerbaïdjan, dont l’Iran et ses "supplétifs" du Hezbollah sont selon lui responsables.
La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné "dans les termes les plus forts" ces deux attentats. "Le fléau du terrorisme est un affront à la communauté internationale toute entière", a-t-elle déclaré. Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l’Union européenne, a elle aussi condamné la double attaque. Mme Ahston "condamne en termes très forts les attaques et exprime sa sincère sympathie envers ceux qui ont été blessés", indique un communiqué diffusé lundi.