Le gouvernement koweïtien vient d’annoncer que dans le cadre du développement de ses coopérations avec les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, il était prêt à procurer à cette organisation un bureau régional.
Selon l’agence de presse iranienne Irna, l’ambassadeur du Koweït en Belgique a annoncé que son pays poursuivait une politique de développement des coopérations militaires avec l’OTAN et qu’il donnerait même de larges facilités à cette organisation militaire.
Le Koweït constitue une position stratégique pour les États-Unis et leurs alliés du fait de son voisinage avec l’Irak et du fait de sa situation de transit appréciée des militaires de l’OTAN, en continuel déplacement dans la région.
Le 1er mars 2016, l’OTAN et le Koweït ont signé un accord pour faciliter le transit des forces de l’OTAN via le territoire koweïtien. Or la partie koweïtienne a décidé de mettre à la disposition de l’Alliance atlantique, d’autres prérogatives que celles prévues par cet accord ; on peut ainsi parler des échanges en matière de renseignement et des services logistiques.
Par ailleurs, alors que le port d’armes est interdit dans ce pays, les forces de l’OTAN, elles, auront le droit d’y circuler librement avec leurs armes.
Mais le Koweït n’est pas tout à fait perdant au change et il va en réalité se servir des forces de l’OTAN pour assurer sa sécurité.
Une grande part de ces relations américano-koweïtiennes est guidée par Washington. Depuis la fin de la seconde guerre du golfe Persique, 15 000 soldats américains sont présents sur le sol koweïtien.