De plus en plus de fonctionnaires et d’entrepreneurs occidentaux se tournent vers la Crimée et essaient de changer l’opinion publique de leurs pays en faveur de cette république, affirme le dirigeant de la Crimée.
La Crimée a désormais beaucoup d’alliés en Occident, a déclaré mardi Sergueï Aksionov, le dirigeant de cette république, rattachée à la Russie en 2014 suite à un référendum, dont les résultats n’ont pas été reconnus par la majorité des pays du monde.
« Nous avons désormais vraiment beaucoup d’alliés, dont des diplomates et des fonctionnaires de plusieurs pays occidentaux qui souhaitent vraiment coopérer avec la République de Crimée et développer les relations », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Parmi ces personnes, nombreuses sont celles qui sont prêtes à aider à sensibiliser l’opinion publique dans leurs pays sur les événements qui se passent en Crimée, et à « faire des pas concrets dans cette direction ».
Une Association internationale des amis de la Crimée sera créée dans le cadre de la conférence internationale « La Crimée dans le contexte international contemporain », selon lui.
Une importante délégation norvégienne a récemment effectué une visite en Crimée. Elle comprenait onze hommes politiques et entrepreneurs norvégiens, ainsi que deux députés allemands.
La Crimée et la ville de Sébastopol ont adhéré à la Russie suite au référendum sur le statut de la péninsule organisé le 16 mars 2014. Au cours de ce référendum, 96,77 % des habitants de la Crimée et 95,6 % des habitants de Sébastopol se sont prononcés pour la réunification avec la Russie.