Le 6 juin s’est tenue à Asuncion au Paraguay la 44ème assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA). Lors de la conclusion des débats, le secrétaire général Jose Manuel Insulza Salina a déclaré à la dite assemblé qu’il n’appartenait pas à l’organisation de donner des ordres ou dicter des normes visant à imposer le mariage des homosexuels.
Chaque Etat devait se positionner par lui-même sur des questions de cette nature, comme il en est de l’avortement ; ceci chacun en fonction de ses propres valeurs et de sa culture.
Certes il a été rappelé que les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels (LGBT) ne devaient pas faire l’objet de violence et de discriminations en raison de leurs orientations sexuelles. En revanche, pas la moindre allusion aux possibilités de mariage de même sexe et à la possibilité de fonder une famille reconnue comme telle comme le réclamait le lobby LGBT.