Le 31 mars dernier paraissait l’euro, les banquiers et la mondialisation : l’arnaque du siècle, le dernier livre de Nicolas Dupont-Aignan.
Dénonciation du carcan de la monnaie unique pour la plupart des pays européens, dénonciation du scandale de l’affaire France-trésor et voie alternative pour redresser la France au nom de la liberté et de la démocratie, ce livre aurait du être au cœur du débat médiatique et politique. Il n’en fut rien.
Invité d’aucune émission télévisée de grande écoute, déprogrammé au dernier moment de la semaine critique présentée par Frantz-Olivier Giesbert, pas même invité par le Grand journal sur Canal+ qui reçoit pourtant l’ensemble de la classe politique, L’arnaque du siècle fut semble-t-il victime d’une omerta de la part du milieu médiatique parisien, alors que partout en province la presse s’est déplacée aux conférence de presse de présentation et que les séances de dédicaces se passent très bien.
Car paradoxalement, ce livre est un succès populaire ! Quelques jours après sa parution, il était déjà le fruit d’un retirage de 2000 exemplaires. Près de deux mois plus tard, il était encore classé en 7ème position sur Amazon.fr des livres politiques les plus demandés. Loin devant Pierre Moscovici (30ème), Jean-Luc Mélenchon (32ème), Eric Woerth (35ème), ou encore Dominique de Villepin en 52ème position.
Conséquence immédiate : le livre est de nouveau en rupture de stock sur Internet, et nous vous encourageons à vous le procurer auprès de votre libraire habituel.
Ce succès populaire s’est donc construit malgré le silence organisé autour de ce livre. Il est peut-être même la conséquence de cette omerta. Les Français, lassé de voir et d’entendre les mêmes et sempiternels discours bien-pensant sur les bienfaits de la mondialisation et de l’euro sont certainement dans l’attente d’une pensée plus objective. Que cette parole soit contrainte au silence et un profond désir de l’écouter se fait jour !
Cette libre parole, « c’est la parole à l’état de foudre ; c’est l’électricité sociale" comme disait Chateaubriand. "Plus vous la comprimez, plus l’explosion sera violente. » Plus l’omerta est puissante, plus le fossé entre notre classe dirigeante et le peuple se creuse, et malheureusement moins notre démocratie est vivante.
A nous de redonner un souffle de liberté en diffusant les idées de DLR au plus grand nombre, et notamment grâce à Internet.