L’arme est blanche mais nos larmes noires pic.twitter.com/tZNeR7hIbu
— (@Philippe_Gault) October 30, 2020
Aux États-Unis, dans les années 50, il ne faisait pas bon être anticapitaliste, socialiste et encore moins communiste. En France, aujourd’hui, il ne fait pas bon être antisioniste : vous êtes tout de suite montré du doigt, sali, et démis de vos fonctions (si vous en avez dans le monde mainstream) par les délateurs de la Kommandantur.
C’est ce qui est arrivé à Mediapart, journal qui croise parfois l’antisionisme – oh, sans le faire exprès car Edwy Plenel a donné des gages personnels – à l’occasion de ses enquêtes à charge contre Sarkozy, l’homme clé des réseaux atlanto-sionistes en France. Mais ne boudons pas notre plaisir, non pas antisioniste, mais de voir que même un canard de gauche, pour le coup un pure player (soutenu par la fée Xavier Niel à ses débuts), peut tomber dans les griffes de la répression du pouvoir profond.
Après La France insoumise, au tour de Mediapart !
Qu’a donc fait Mediapart, sous la plume de Matthieu Suc, pour mériter pareil lynchage ? Il a osé écrire ça, en titre, au moment où tout le monde ou presque fustige l’islamo-gauchisme, ce prétendu soutien aux islamistes, donc aux djihadistes, donc aux assassins de Français innocents :
- (On pourrait oser un parallèle avec le Covid :
une pandémie de faible mortalité
à très fortes répercussions...)
Et pourtant, avec tout le respect dû aux familles et aux proches des victimes, c’est objectivement ce que nous vivons aujourd’hui, nous Français. L’auteur de l’article a en outre repris un terme prisé par le renseignement :
Le mode opératoire des trois derniers attentats confirme, lui, la tendance observée depuis la chute du califat de l’État islamique. Les attaques se déroulent le plus souvent ces dernières années selon un mode opératoire sommaire, qualifié dans le jargon des services de « faible intensité », c’est-à-dire principalement des attaques à l’arme blanche.
Les services de renseignement analysaient cela en 2017 comme « des attentats d’opportunité, exécutés par des acteurs locaux, utilisant les moyens à leur disposition et frappant leur pays de résidence ». Une mutation de la menace terroriste. Aux projets planifiés par l’EI depuis la zone syro-irakienne, mis en œuvre par des djihadistes aguerris (à Verviers ou à Paris en 2015 et à Bruxelles début 2016) ont succédé des attaques simplement inspirées et recourant à des acteurs isolés.
Il n’y a donc dans cette expression, « faible intensité », aucune once de mépris pour les familles et proches des victimes. Il s’agit de politique antiterroriste, de renseignement, pas d’une espèce de négligence ou d’insensibilité pro-djihadiste (et encore, on pourrait reparler du Djihad). Mais en ce moment, tout est sur le registre émotionnel dans une France qui a peur (car elle est très mal informée) : le changement est si brutal, avec la triple attaque néolibérale, sanitaire et terroriste, toutes quasiment sous faux drapeau – la réforme néolibérale pour « libérer » le pays se fait en réalité au profit de la Banque, la réforme sanitaire s’appuie sur une grippe pas très naturelle qui sent la guerre bactériologique du haut contre le bas, et les attentats semblent commandités par une main invisible, mais dont ne profite que le national-sionisme, politiquement s’entend – que la raison peut s’y perdre. D’où l’importance de conserver raison et sang-froid, alors que tout est fait pour que la raison divague et que le sang froid se réchauffe, bouillonne, brûle. On sait qui attend avec sa guerre civile au coin de la rue...
Le renseignement avoue son impuissance devant ce nouveau format :
Faciles à exécuter, ces attentats de « faible intensité » sont extrêmement durs à détecter en amont pour les services de renseignement. Au lendemain de la tuerie de Conflans, un analyste confiait le désarroi collectif qui animait les services, malgré leurs sempiternelles luttes. À propos d’Anzorov : « C’est la première fois que cela arrive, on se trouve confrontés à un terroriste absolument inconnu, pas connecté à une équipe. Cela génère une énorme frustration. On est noyés par ce type de profils de bas du spectre, nous ne sommes pas équipés pour, nous n’avons pas les outils légaux pour les détecter et les entraver. Ce serait super rassurant de découvrir qu’Anzorov était en contact avec un imam, une cellule constituée. Cela voudrait dire qu’on l’a raté mais pour des raisons que l’on connaît, auxquelles on peut remédier. Sinon, on n’est pas de taille… »
Il suffit donc en cette fin d’année 2020 (annus horribilis, mais on n’a peut-être pas encore tout vu, faut voir que ce le Great Reset nous réserve) d’énoncer une vérité dans un domaine sensible pour que tous les fusils se braquent sur vous. L’article de Mediapart ne prête aucunement le flanc à la critique, encore moins au lynchage, il est sourcé, précis, et objectif. En revanche, dans le camp d’en face qui a besoin de l’état de panique généralisé pour avancer ses pions, on nage dans le délire guerrier : on rêve d’une guerre civile entre chrétiens et musulmans, où 5 à 6 millions d’islamistes potentiels (on inclut les femmes, les enfants et les grands-parents) seraient massacrés lors de l’opération Ronces, que Zemmour appelle de ses vœux, entre deux appels à la war. Zemmour, c’est le muezzin sionard !
Mais reconnaissons que l’auteur du Suicide français (petit malin !) n’est pas tout seul dans cette tentative de détruire la France, il peut compter sur Valls, le larbin du CRIF, interrogé ici par l’Aphatie de service :
Le plus pourri c’est Aphatie qui ne lui pose pas la bonne question « mais qu’est ce que vous venez nous faire chier.. ? » https://t.co/pSW4EXhFVF
— Eva Иванова - (@spetsnagirl) October 31, 2020
Mais le meilleur tweet de la semaine est à attribuer à Éric Zemmour en personne, eh oui, encore lui, qui a réussi un contre-sens et une contre-vérité historique de toute beauté, un double salto arriéré qui restera dans les annales de la propagande grossière. Il a naturellement été repris de volée par sa bête noire, Youssef Hindi :
Quand #Zemmour réécrit (encore une fois) l'histoire de France et nous prend pour des imbéciles. Le catholicisme et les Lumières, de même que l'Eglise et la République, ont toujours été des ennemis mortels.
Lire "La Mystique de la Laïcité" https://t.co/QUS30PZUVB pic.twitter.com/fJJcCcO1N3
— L'Autre Zemmour (@zemmour_l) October 30, 2020
L’un appelle à la guerre, l’autre à l’éducation... Choisissez votre camp, camarades.
La bonne nouvelle de la semaine 44 (du 26 octobre au 1er novembre 2020) est le réveil de la hiérarchie catholique, qui dormait depuis 50 ans. Les évêques ont envoyé un message très chrétien à l’incendiaire, sous la forme d’un croche-dalle aux partisans du œil pour œil, piège dans lequel les partisans du national-sionisme essayent de faire tomber les Français, qui en seront d’ailleurs les premières victimes, et en sont déjà les premières victimes. Parce que la guerre n’est pas celle que l’on croit...
.@Mgr_EMB : « La colère, il faut la transformer »
Intégralité de l'entretien spécial avec le président de la Conférence des évêques de France, au soir de l'#attentat de #Nice :
https://t.co/3vvcKGAlZ4 pic.twitter.com/8QtQUtcRzU— KTOTV (@KTOTV) October 29, 2020
Alors évidemment, les médias mainstream, cette poule à tête coupée qui continue bêtement sur sa lancée, continuent à faire la promotion des mêmes, mais plus grand-monde n’y croit. Pujadas, après avoir essayé de flinguer le Pr Raoult, déroule le tapis rouge à Finkielkraut, récompensé par une épée d’académicien pour la constance de son racisme, d’abord anti-français, puis anti-musulman :
#Islamogauchisme – « L'islamo-gauchisme, c'est le parti du déni. (...) Mais c'est une partie d'un phénomène beaucoup plus vaste. Il y a par exemple l'islamo-clientélisme, qui affecte les partis de droite et du centre. » – Alain Finkielkraut#24hPujadas #LCI #La26 ⤵️ pic.twitter.com/azTfjq2fiH
— 24h Pujadas (@24hPujadas) October 26, 2020
Mais ? C’est le mec qui disait « ce pays [La France, NDLR] mérite notre haine » ? Ça alors... il s’est mis à l’aimer ! Cela nous rend optimistes pour l’avenir, avec ou sans Great Reset.