C’était il y a 5 ans, au cours de la cérémonie d’adieu à Chávez, le président iranien embrassait le cercueil du dirigeant trop tôt disparu. Auparavant, les deux présidents avaient fait un discours commun, celui des non-alignés en butte à l’Empire :
Aujourd’hui, Hugo aurait eu 64 ans, et Mahmoud ne l’a pas oublié, dans un tweet publié ce 28 juillet 2018 :
Happy Birthday ! We Miss you everyday. pic.twitter.com/y9vwowEssP
— Mahmoud Ahmadinejad (@Ahmadinejad1956) 28 juillet 2018
L’Iran et le Venezuela, deux pays pétroliers, indépendants, qui luttent encore et toujours pour protéger leur indépendance. Maduro a repris le flambeau de Chávez, Rohani celui d’Ahmadinejad, toujours actif en politique, mais dans la coulisse.
Le chemin est long et difficile pour ceux qui résistent à l’axe américano-israélien. Les coups pleuvent de partout, la justice international ferme les yeux, les médias mentent massivement, et l’Europe se cache. Ceux que Bush Jr appelait l’axe du mal forment en réalité la fronde anti-impériale, qui compte aujourd’hui dans ses rangs deux supernations : la Russie, et la Chine. Les équilibres changent...
Le Venezuela subit actuellement une double déstabilisation intérieure et extérieure, et l’Iran est dans le viseur de l’axe du mal – réel, celui-là – israélo-américain, qui veut en faire sa prochaine victime, histoire de dépecer une fois pour toute ce grand pays qui dérange les plans du Grand Israël et qui tient tête à l’Amérique depuis 1979. Idem en Amérique latine où après Cuba, le Venezuela montre la voie du nationalisme social, ces deux mots honnis par le Système lorsqu’ils sont accolés.