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« Je suis ? Je suis ? Je suis Charlie ». Yassine Belattar a joué ce sketch sur Hassen Chalghoumi en mars 2016. À l’époque, on pouvait encore rigoler. Aujourd’hui, on n’a plus le droit car depuis la tuerie de Charlie Hebdo et la charlisation forcée du pays, l’humour tue.
Yassine Belattar remet ça en octobre 2020 :
Quand Paris Match parle d’« engagement républicain » dans l’article qui suit, il s’agit bien sûr d’un euphémisme.
Sur le réseau social Instagram, l’humoriste avait appelé « à venir chercher » l’imam de Drancy, qui fait par ailleurs l’objet de multiples menaces, insultes et tentatives de meurtres pour son engagement républicain. Un signalement a été déposé auprès du procureur de la République de Paris.
« Si tu pouvais venir chercher l’imam Chalghoumi… Wallah je te revaudrai ça »… La vidéo de l’humoriste Yassine Belattar a été postée le 10 novembre dernier sur le réseau social Instagram, à l’adresse d’un autre humoriste, tunisien. Le trait d’humour rance et répétitif n’apparaît pas neutre dans le contexte de violences dont est victime l’imam de Drancy, Hassen Chalghouni, qui vit depuis cinq ans sous haute protection et en exil permanent pour avoir dénoncé les stratégies de conquête en France des islamistes.
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De son côté l’humoriste a souvent cultivé l’ambiguïté sur le thème du communautarisme et du séparatisme religieux, se déclarant par ailleurs victime de racisme. En 2015 il s’était produit au gala du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
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L’avocat de l’imam de Drancy, Me David-Olivier Kaminsky est pour sa part déterminé à ne plus tolérer aucune des violences verbales, écrites, et physiques qui se multiplient contre son client. Au point d’avoir déposé immédiatement un signalement des propos de Yassine Belattar « qui n’ont rien d’anodin » auprès du procureur de la République de Paris.
Lire l’article entier sur parismatch.com
Le revirement de l’imam Chalghoumi en 5 minutes (2012)
