On avait pressenti l’arnaque dès 2021 : pour rembourser l’argent gratuit de la parenthèse covidiste, le gouvernement allait provoquer (ou laisser faire) une hausse des prix pour engranger de la TVA.
Le hic, c’est que le prix des matières premières chute (malgré la psychose ukrainienne), alors que le prix des produits de consommation courante en magasins monte. C’est aussi le cas pour le couple pétrole brut-carburant à la pompe.
Que va-t-il se passer à partir de juillet ? Les centres E. Leclerc pourraient poursuivre le blocage de leurs premiers prix au-delà du 30 juin, Système U prolongerait également son opération à prix coûtant sur 150 produits en marque propre. C’est d’autant plus faisable que le prix de certaines matières premières a nettement baissé depuis un an.
L’indice des prix de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a reculé de 20 % sur un an, en mars 2023. Un chiffre qui « résulte de la baisse conjuguée des prix des céréales, des huiles végétales et des produits laitiers, malgré la hausse des prix du sucre et de la viande ».
Les prix des matières premières ont dégringolé
Au niveau mondial, le prix des huiles végétales a en effet dégringolé de près de 50 % sur un an. Les cours mondiaux des produits laitiers ont, eux, chuté de 15 %. En France, la tonne de blé tendre a perdu plus de 40 % sur un an en avril « sous l’effet d’une offre mondiale abondante et d’une forte concurrence entre les exportateurs ». Même les viandes ont reculé de 8 % sur un an au niveau mondial.
Certains cours restent toutefois à des niveaux élevés, comme le blé dur canadien (pour fabriquer les pâtes), le café arabica brésilien, ainsi que le sucre, le lait et l’œuf français. Côté énergie, au niveau mondial, le prix du gaz naturel a chuté de 72 % sur un an, fin avril. En revanche, l’électricité à destination de l’industrie et de l’agriculture devrait bondir de 92 % en 2023 (après déjà +30 % en 2022).
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