Ceux qui croyaient qu’on avait été au maximum du délire communautaire des minorités sexuelles se fourrent le doigt dans l’oeil. L’offensive multifronts LGBT est en marche et ne s’arrêtera pas. Pas une journée sans une annonce progressiste où une espèce d’intersexe à cheval entre deux ou trois statuts d’état civil ne soit promue et vantée dans la presse de propagande, c’est-à-dire toute la presse.
Pour ce 2 juin 2017, on a le droit d’applaudir l’avènement du premier ministre transgenre au monde, comme une naissance miraculeuse. Audrey Tang est ministre du Numérique sur l’île chinoise de Taïwan. Né homme, Audrey change de sexe en 2005. On pourrait croire, avec le nombre de conversions sexuelles actuel qu’on change de sexe comme de chemise, mais ce n’est pas aussi facile. Il y a même aujourd’hui des transgenres qui se font rémunérer leur expertise en la matière, qui vont expliquer à des cercles de psychologues tout le processus mental et phisiologique de ce changement. Ils en font malgré tout la promotion, preuve qu’ils doivent être plus heureux ainsi.
Grâce à Audrey – qui aurait au moins pu changer de prénom – le mariage homosexuel a été légalisé le 24 mai 2017 dans l’île.
« Taïwan est unique en Asie, dans le sens où nous avons une énorme communauté LGBTQ. Nous avons construit l’identité taïwanaise sur le principe d’égalité, sans distinction. »
On rappelle pour les ignorants que LGBT veut dire lesbiennes, gay, bi et trans. Le « Q », ce nouvel arrivant ou wagond e queue dans le petit train des acronymes, signifie queer et non pas cul. Queer est la reprise du qualificatif qui est apposé aux personnes dont l’identité sexuelle n’est pas très claire, pour eux-mêmes comme pour les autres. Il s’agissait au départ d’une sorte d’insulte – queer veut dire étrange, bizarre – et puis c’est devenu l’incarnation de l’autre sexe, le troisième ou le quatrième. Chez nous est apparu le « I » pour intersexe, c’est peut-être la version française de queer, mais on ne veut pas trop simplifier, sinon on pourrait avoir des ennuis avec ce puissant lobby et une descente de flics pédés cuir.
Le magazine ChEEk a interrogé la mutante :
Si elle ne pense pas être un symbole, elle est consciente de pouvoir aider à donner plus de visibilité à la communauté LGBTQ dans le monde, grâce à ses actions. Cette personnalité hors norme est aussi dotée d’un QI de 180. Quand on lui demande comment elle vit cette intelligence exceptionnelle, elle répond avec humour qu’elle mesure 1,80m, ce qui crée parfois des confusions.
Audrey, surdouée mentalement et sexuellement, est logiquement reliée à l’Open Society de George Soros via le Partenatiat pour un gouvernement ouvert, ou l’Open Government Partnership dans sa version anglosaxonne. Elle a participé au sommet de 2016 à Paris, « un rendez-vous annuel qui vise à plus de transparence de l’État et à impliquer davantage les citoyens ». Sa réponse à ChEEk se passe de commentaires et d’analyse :
« L’internationalisme au XXIème siècle, c’est Internet. Si on est internationaliste, on doit croire en notre capacité à co-construire avec des gens qui ne parlent pas notre langue, qui ne vivent pas dans le même pays, qui n’ont pas la même culture, la même religion, ni les mêmes façons de voir le monde, mais si on est internationaliste, on peut le faire aujourd’hui avec Internet. »
C’est le traditionnel internationalisme sorossien, déstructeur de frontières et de souveraineté nationale sous le masque de l’amour entre les hommes... les femmes, et les transgenres.