La Chine, dans une démarche proactive pour préserver ses valeurs traditionnelles, restreint l’accès à Internet pour les mineurs la nuit et limite leur navigation en journée. Une lutte contre l’addiction aux écrans considéré comme un risque de problème de santé publique en Chine.
La Chine intensifie sa croisade pour protéger ses jeunes de l’influence néfaste d’Internet et des écrans. À partir de septembre, les mineurs ne pourront plus accéder à Internet entre 22 heures et 6 heures du matin, et des temps limites de navigation seront imposés durant la journée. Cette décision intervient alors que le pays s’inquiète des effets de l’addiction aux écrans sur l’attention, la concentration et le développement critique des enfants et adolescents.
Un « mode mineur »
La Chine considère Internet comme une menace à sa stabilité sociale et politique. Le Parti communiste redoute que l’individualisme l’emporte sur le collectivisme, remettant ainsi en question l’idéologie du régime. Pour limiter l’addiction aux écrans, les régulateurs chinois ont imposé des mesures strictes aux entreprises technologiques, telles que la mise en place d’un « mode mineurs » sur les appareils électroniques et de contrôles plus stricts.
La dépendance aux écrans est un problème de santé publique croissant en Chine. Des millions de jeunes Chinois sont désormais considérés comme « médicalement dépendants » de leurs appareils électroniques. Cette addiction a également été liée à l’augmentation des cas de myopie dans le pays.
Logique inversée pour l’Occident
La Chine ne se limite pas à réguler l’utilisation des écrans par les mineurs, mais elle restreint également les libertés des influenceurs et des stars de la pop qui s’inspirent trop de la culture américaine. La Chine protège ainsi ses valeurs conservatrices à travers ces restrictions en prenant des mesures radicales pour protéger sa jeunesse des effets négatifs d’Internet et des écrans.