Prétextant des problèmes de sécurité, l’Ukraine a décidé de suspendre pour une durée inconnue toutes ses liaisons par train et par autocar vers la Crimée dans le but de l’isoler du continent.
Le régime de Kiev a déjà interrompu les liaisons maritimes et aériennes de la péninsule, rattachée par référendum en mars à la Fédération de Russie en mettant en avant « une aggravation de la sécurité dans la république autonome de Crimée, l’invasion du territoire ukrainien par des groupes armés et des extrémistes, l’agression militaire de la Russie. »
Les trains de marchandises cesseront de circuler à partir d’aujourd’hui et le transports des passagers d’ici lundi. Désormais, seuls les poids lourds et les automobiles pourront se rendre en Crimée par voie terrestre.
Privé du charbon du Donbass, le pouvoir ukrainien rationne la fourniture en électricité dans tout le pays, y compris pour le territoire criméen, qui est encore dépendant de Kiev pour son approvisionnement en courant à la hauteur de 80% et où 600 000 personnes sont soumises aux restrictions énergétiques.
Suite aux sanctions décrétées par les États-Unis et l’Union européenne, le groupe Visa a mis sa menace à exécution de cesser de fournir ses services aux banques de Crimée :
« Conformément aux sanctions américaines imposées contre la Crimée le 19 décembre 2014 par le décret n° 13685, Visa cesse de fournir ses services et d’offrir ses produits en Crimée. Cela signifie que ne pouvons plus autoriser l’émission et la réception des cartes bancaires Visa en Crimée, ainsi que leur service dans les distributeurs de billets. »