La Fabrique du mensonge : l’extrait sur E&R
Un feuilleton radiophonique français des années 60 avait pour nom Signé Furax ; on renommera désormais les docs politiques de France Télévisions Signé Sionax. On ne peut pas mieux dire : la série des Fabrique du mensonge diffusée sur France 5, « la chaîne du savoir » – ne riez pas – est une charge hallucinante de mauvaise foi contre les anti-Système ou les résistants politiques actuels. On ne parlera pas d’opposants car l’opposition est aujourd’hui totalement sous contrôle oligarchique, ce qui retire une bonne partie de l’intérêt à la prochaine présidentielle : le jeu sera truqué de A à Z, à la Biden, avec les votes par correspondance et électronique.
Nous avons regardé patiemment – un authentique sacrifice – les 98 minutes de cette chose qui se nomme « documentaire » et qui ose taxer Hold-up de « film qui prétend être un documentaire, qui en a les codes mais pas le fond ». Dans cet étalage de journalisme puéril (c’est pas moi, c’est toi), rien de nouveau : du Reichstadt, du Mendès, et quelques maîtres de conf’ tirés de l’obscurité pour donner un peu de corps aux accusations des sionistes contre les antisionistes, puisque de toute façon, tout se résume à ça pour eux.
Pourtant, il est question d’information, de désinformation et de complotisme. La différence avec les précédents docus-fictions du SPA (service public audiovisuel), c’est l’apparition de Thierry Casasnovas comme « ennemi de la démocratie ». Ce n’est pas une plaisanterie : le diététicien, car c’en est un, même s’il n’est pas médecin, est présenté comme un danger « mortel » et un « gourou » de « secte » ! Il ne manque plus que le transit vers Sirius – les trois massacres du Temple solaire – et le dossier criminel sera bouclé. Mais quand on sait que la Démocratie, le camp d’en face, est incarnée par Reichstadt et Mendès, on a tout de suite moins peur.
D’ailleurs, le doc est si bancal qu’on bascule très vite du tragique (la musique anxiogène... comme dans Hold-up !, la voix off fatiguée de Karim Rissouli, grand serviteur du Système, les interviews sur fond obscur) au grand comique, le tout ressemblant plus à une parodie de Groland qu’à une démonstration de la dangerosité des complotistes pour la démocratie, cette secte sioniste et franc-maçonne, pour dire les choses.
Mais comme on ne fait rien gratuitement, on a été tirer quelques enseignements de cette nouvelle escouade de désinformateurs, car il y a quelques têtes inédites de collabos dans le tas. On conseille d’ailleurs aux futurs candidats à la dénonciation du complotisme d’éviter le tandem Reichstadt-Mendès, parce qu’on y perd très vite sa crédibilité de chercheur. C’est pourquoi on n’y voit plus des Camus (Jean-Yves) et autres « spécialistes de l’extrême droite » : la dénonciation du Mal est devenue si contre-productive que figurer dans ces productions, c’est comme écrire dans Je suis partout en 1943 ! Tout se retourne si vite dans les périodes d’accélération de l’Histoire...
Les protagonistes de ce gag interminable de 98 minutes n’ont pas peur de l’effet backfire, les pyromanes maladroits qui finissent par s’incendier eux-mêmes. Rien ne tient dans ce film pour enfants, avec toute la considération qu’on a pour les enfants : Mendès et Reichstadt, les deux grands intellectuels de cette machination, n’inspirent pas confiance, et les nouveaux collabos qui nous expliquent que les complotistes sont des abrutis ont l’air de sortir de L1 ou de L2. Tout est tordu jusqu’au grotesque : l’illustration de Marcel sur Karine Lacombe devient une menace de mort, et l’infectiologue raconte son enfer :
« C’était une menace sur mes enfants... On sait où tu travailles, on sait où tu habites »
Quand on sait que dans certaines communautés on en arrive à inventer des agressions, on doute des déclarations de ceux qui se présentent comme des victimes. La suite est une défense, en creux, de Rockefeller et Bill Gates, le multimilliardaire qui aime bien les petits Africains et Jeffrey Epstein. Naturellement, toute idée de complot mondialiste de la part d’un groupement d’intérêts n’est que pure fiction. Une brune raille l’idée du contrôle total de l’individu, et Karim Rissouli se dépasse.
47’03 – La voix off de Karim Rissouli : « J’ai le vertige, comment des hommes peuvent-ils imaginer des scénarios aussi tordus et en réussissant à corrompre toutes nos élites ? »
47’10 – Tristan Mendès : « L’avantage du terme Great Reset, c’est qu’il permet une sorte de synthèse, de toutes les théories délirantes complotistes qui ont pu s’exprimer ces derniers mois autour de la 5G, du Covid, des masques, des laboratoires, enfin bref, toute cette fantasmagorie complotiste arrive un peu à maturité et à s’agréger, à se synthétiser, derrière un terme générique qui ne veut pas dire grand-chose mais qui serait donc le Great Reset. »
Les intervenants respirent la jalousie, le mépris et parfois la haine envers les « complotistes ». Chine Labbé [1], rédactrice en chef de Newsguard, antenne de surveillance informationnelle formée à Columbia, fief universitaire de la CIA, dénonce : « Ils ont permis à des contenus confinés, à des petits coins obscurs de la Toile, de gagner en popularité. »
NewsGuard se sert du journalisme pour lutter contre les intox, la mésinformation et la désinformation. Nos analystes, qui sont des journalistes expérimentés, évaluent et analysent les sources d’information en ligne pour aider les utilisateurs à distinguer les sites qui essayent de faire du journalisme légitime des autres.
La brochure de NewsGuard rappelle très exactement la ligne des Décodeurs du Monde. Chaque apparition d’un officier du mondialisme est pour nous l’occasion de découvrir une nouvelle facette de ses méthodes.
Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo :
À 16’53, Chine Labbé parle des sites « étrangers » qui désinforment :
« On a analysé cet été un site francophone qui en fait cachait ses liens avec une unité d’intelligence militaire russe… Et ils faisait de la propagande et de la désinformation russe mais encore une fois y avait rien de fondamentalement faux dans ce qui était dit, donc c’est très difficile dans ce genre de contenu où il s’agit de détecter qui est derrière, qui essaye de vous nourrir avec cette version de l’actualité… »
Et dans une autre interview pour la Radio télévision suisse (RTS), cette professionnelle de la désinformation, évoquant la désinformation, déclare : « On parle d’une maladie mortelle qui nous concerne tous ».
Venue apporter du crédit aux thèses de Mendès et Reichstadt, cet agent du mondialisme nous rappelle que nous sommes bien sous la surveillance de l’axe américano-sioniste. Fermons la parenthèse Chine Labbé et avançons dans le docu-fiction.
47’55 – Rissouli : « Selon une étude de l’organisation Avaaz, qui lutte contre la désinformation, l’algorithme de Facebook a permis aux fausses informations sur les questions de santé d’atteindre dans le monde 3,8 milliards de vues. »
Précisons ici, car les fabricants du mensonge ne le feront pas, qu’Avaaz est l’une des nombreuses métastases du groupe mondialiste incarné par George Soros [2]. Le docu-fiction insiste sur la dangerosité des fausses informations, selon sa propre définition.
48’25 – Mendès : « Je pense qu’il n’y a aucun doute sur le fait que les fausses informations sont probablement ce qu’il y a de plus dangereux autour de cette séquence du coronavirus. Tout simplement parce qu’il faut qu’on soit bien informé pour bien se défendre. Si on est mal informés, on se défend mal, si on se défend mal, on meurt. »
La mort au bout de la désinformation, on ne nous l’avait pas encore faite, celle-là. Et la transition est toute trouvée, car nous abordons le cas Casasnovas, dont le procès à charge sans droit de réponse débute à 53’03. Le seul témoin est un témoin à charge, un repenti du casasnovisme : « Clément », alias Krapo.
L’attaque anti-Soral intervient à 01’19’05, toujours à travers la voix magique de l’agent socialo-sioniste Rissouli : « Alain Soral, un homme condamné à de multiples reprises pour incitation à la haine et apologie de crimes contre l’humanité ».
On corrige : pour incitation à la désobéissance par rapport au pouvoir inexplicable du CRIF et pour construction d’un appareil critique sur la notion de crime contre l’humanité privatisée par le lobby sioniste. Rudy Reichstadt, le clown des réseaux sociaux à la tête d’un site sans vues, enfonce le clou : « Avec Alain Soral on sait où on est, et on le sait depuis longtemps ». Avec Rudy aussi, on sait où on est : dans le département Réseaux sociaux du CRIF. Quant à Rissouli, il fait dans l’amalgame simplet : « Soral-Casasnovas, une alliance gagnant-gagnant sur le digital ».
« Thierry Casasnovas est désormais à la tête d’une entreprise florissante »
À cours de munitions et d’arguments, l’entreprise sioniste (mal) cachée derrière la Fabrique du mensonge convoque un analyste du business de Casasnovas qu’on croirait en terminale même pas scientifique : un certain Thibaut Schepman, que l’on n’a pas osé googliser. Les « 200 000 euros » estimés de chiffre d’affaires de ventes d’extracteurs de jus sont censés montrer la voracité du diététicien pour l’argent. Mais ce n’est pas le pire...
Thierry Casasnovas tue !
01’22’40 – Constance, sortie de l’enfer casanovien, parle de son « corps qui va se décomposer au fil des mois, voilà, j’ai plus de muscles, mes habits c’est du 12 ans… je pèse une petite quarantaine de kilos pour 1m63 ».
01’23’29 – Rissouli : « Dans le déni depuis un an, Constance est constamment sous l’emprise du gourou 2.0 ».
Bientôt l’empire Casasnovas ! La milice Casasnovas, le coup d’État ! Le collabo suivant, venu apporter sa petite pierre dans ce lynchage généralisé, s’appelle Sylvain Delouvée. Il est « spécialiste des rumeurs » à l’université Rennes II. Le premier qui éclate de rire est un antigauchiste primaire. Nous avons, comme pour Chine Labbé, écouté ce nouvel agent de la planète mendésiste...
Sylvain développe au cours de cette conférence l’effet backfire :
« On a découvert à ce moment-là que beaucoup de professeurs en lycée ou en collège ou en école dans leur classe menaient des actions auprès de leurs élèves pour lutter contre les théories du complot. Alors le problème de ces actions c’est qu’elles n’étaient pas concertées et surtout le problème de beaucoup de ces actions c’est qu’elles ne sont pas appuyées sur la science. et que les professeurs avec tout le respect que je leur dois, ont peut-être parfois de très bonnes idées, malheureusement qui peuvent être totalement contre-productives…
Lutter contre une théorie du complot en expliquant à une classe que la théorie du complot est fausse, non seulement ça ne sert à rien, à la rigueur si ça ne servait à rien ça ne serait pas très grave, mais ça peut surtout être totalement contre-productif, avec ce qu’on appelle l’effet retour de flamme, backfire effect, c’est-à-dire que les élèves vont se retrouver renforcés dans leur croyance, parce que le prof a quand même passé beaucoup de temps à nous démontrer que cette théorie est fausse. Ça veut donc bien dire que la théorie doit être vraie. »
Voilà une réflexion sensée qui devrait ruiner toute l’entreprise mendésiste. Heureusement, dans la Fabrique du mensonge, Sylvain a tenu sa langue (a-t-il menti par omission ?). La fin du docu-fiction est une montée dans le délire anticomplotiste.
01’33’52 – Rissouli : « Hypnotisés par des heures de vidéos toujours plus mensongères, les internautes perdent peu à peu toute notion de vérité. »
Casasnovas est sous le feu : « Parti de rien, l’ancien toxicomane est désormais à la tête d’une affaire prospère ». C’est toujours mieux que de prendre l’argent de l’État comme le CRIF ou la DILCRAH ! Et revoilà Constance, dont les déboires physiques doivent servir à prouver que Casasnovas est un gourou, que Regenere est une secte, et que ses 500 000 abonnés (mille fois plus que les lecteurs de Conspiracy Watch ou que les auditeurs de la chronique ridicule de Mendès sur France Inter) sont voués à une mort certaine par cachexie.
L’histoire de Constance – devenue « lanceuse d’alerte » – fait malheureusement penser à un sketch de Groland : « On est des milliers à avoir vécu ça ». Le petit Schepman annonce « 500 signalements concernant Thierry Casanovas » par Miviludes pour mise en danger de la vie d’autrui.
Le journaliste à vélo se félicite que Thierry Casasnovas soit enfin visé par la justice alors qu’il a pu agir « en toute liberté », comme s’il s’agissait d’un criminel. Les intervenants-collabos ne comprennent pas pourquoi la chaîne YouTube du « gourou » n’est pas encore fermée, à l’instar de celles de Soral et Crèvecœur. On en arrive au sommet de l’accusation avec la voix off de fin.
01’37’31 – Rissouli : « Des vidéos YouTube toujours en ligne qui ont des conséquences bien réelles pour la démocratie. »
Les responsables de cette mascarade s’appellent Arnaud Liévin et Félix Suffert Lopez ; ils ont notamment été reçus par Valérie Expert sur Sud Radio (à partir de 21’27). L’ensemble bancal est produit par France Télévisions et Renaud Le Van Kim, l’ex-producteur du Grand Journal de Canal+, réacteur nucléaire de la propagande du Système pendant 12 ans, aujourd’hui à la tête de Brut, la propagande par les réseaux sociaux. On ne se refait pas.
Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo :
La Fabrique du mensonge (en ligne jusqu’au 6 avril 2021)
Conclusion ?
La Fabrique du mensonge porte bien son nom.
Dernière minute :
Constance confie à Thierry Casasnovas avoir été manipulée par France 5