Jéjé, vous avez écrit : "Comme ses congénères, ils raconte tout et son contraire depuis des années."
Comme je ne connaissais pas cet économiste avant le visionnage de cette vidéo, j’ignore si ce que vous dîtes sur lui est vrai ; peut-être l’est-ce. En tous cas, lorsque j’ai écrit que son message était rafraichissant, je parlais seulement de son intervention dans cette émission de BFM Business.
Or cet économiste dit beaucoup de choses vraies à mon sens dans cette intervention.
L’économie de l’information, de la connaissance et de l’innovation technologique, est un domaine d’avenir dans lequel notre pays n’investit pas assez, et cet homme a raison d’évoquer la robotique.
Plutôt que fabriquer X et Y chercheurs dans des disciplines devenues idéologiques et peu utiles pour la création de richesse, comme les sciences humaines (philosophie, sociologie...), la France ferait mieux de fabriquer deux fois moins de chercheurs dans ces domaines (X/2 et Y/2, valeurs restant positives, car certes il en faut des chercheurs en sciences humaines et sociales, mais sans doute moins que X et Y ; à une époque il y en avait moins et on ne s’en portait pas plus mal) et d’en fabriquer davantage dans des activités plus en rapport direct avec la création de richesse économique (pour ce faire, il faudrait à mon avis que la recherche universitaire soit plus en adéquation avec les besoins des entreprises).
Ce que je dis est d’autant plus vrai que l’innovation technologique devient nécessaire en raison de la raréfaction croissante d’énergies comme le pétrole.
Cet économiste me semble aussi avoir raison de dire que nous avons des capacités majeures, notamment intellectuelles (la France ayant une tradition scientifique et intellectuelle cartésienne). Mais il a aussi raison de dire que le système fiscal Hollande est anti-entrepreneurial, et cela ne date pas d’aujourd’hui. Même avant 2012, on est sorti de la méritocratie pour entrer dans une idéologie trotskyste visant à détruire l’excellence par une politique de réduction trop nette des inégalités, politique qui tend à détruire l’excellence, car l’excellence est inégalement distribuée dans une population (même si sa mise en œuvre peut engendrer des externalités positives pour le reste de la société).
Qu’est-ce qui atteste le mieux du bien-fondé des propos de cet économiste que la fuite des cerveaux que connaît notre pays ? Il fait mieux être chercheur dans des pays anglo-saxons comme en Amérique du Nord qu’en France.