Il faut savoir que c’est au moins le 5e coup d’État depuis celui du 14 juillet 1789 au cours duquel les hommes du duc d’Orléans ont assassiné puis décapité le maire de Paris pour le remplacer par Bailly, et permettre à La Fayette de créé la Garde nationale qui était le bras armé de la Bourgeoisie pour évincer la terreur les autorités légitimes, privatiser les Biens nationaux (hôpitaux, collèges, etc..), puis mettre au pouvoir le Comité de salut public. Le Directoire avait aussi pris le pouvoir avec un coup d’état, remplaçant le titre de roi par celui de directeur qui était en usage exclusivement pour la Compagnie des Indes, et autres compagnies de banques, de commerce et de manufacture.
Contrairement à ce que disent les livres d’histoire, Bonaparte n’était pas un "petit caporal", mais un très brillant officier, qui avait réussi les concours très difficiles d’accès à l’École militaire, puis à celle d’artillerie, l’équivalent actuel de Saint-Cyr et de Polytechnique. Il était issu de la branche corse d’une famille d’ancienne noblesse toscane alliée aux Comnène, raison pour laquelle l’empereur d’Autriche avait pu accepter de lui donner sa fille en mariage.
Bonaparte a entièrement restauré la paix, la prospérité et les institutions traditionnelle de la France, répudié les 2/3 de la dette avec la loi du Tiers consolidé, redressé les finances et l’économie, et établi un blocus du commerce anglais. Ce sont les Anglais qui ont fomenté dans toute l’Europe l’hostilité qui a obligé Napoléon à la guerre.
Il faut lire les "Conversations sur le christianisme" de Napoléon à Sainte-Hélène (2014, Éditions du Rocher), on y voit qu’il était un catholique sincère.
"Je ne vois dans Lycurge, Numa et Mahomet, que des législateurs, qui, ayant le premier rôle dans l’État, ont cherché la meilleure solution du problème social ; mais je ne vois rien là qui décèle la divinité ; eux-mêmes n’ont pas élevé leur prétention si haut. Il est évident que la postérité seule a divinisé les premiers despotes, les héros, les princes des nations et les instituteurs des premières républiques. Pour moi, je reconnais les dieux et ces grands hommes pour des êtres de même nature que moi. Leur intelligence, après tout, ne se distingue de la mienne que d’une certaine façon : ils ont primé, rempli un grand rôle dans le temps, comme je l’ai fait moi-même.
Il n’en est pas de même du Christ. Tout de lui m’étonne ; son esprit me dépasse et sa volonté me confond. Entre lui et quoi que ce soit au..
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