Le 7 septembre 1812, après des semaines de retraite incessante et de politique de la terre brûlée, les Russes commandés par le général Koutouzov se décident enfin à affronter la Grande Armée. Le choc est terrible et oppose plus de 250 000 hommes à moins de 130 km de Moscou, avec à la clef des pertes effroyables encore jamais vues sur un champ de bataille. C’est une véritable « bataille de géants » en plein cœur de la Russie. Si les deux camps revendiqueront la victoire, celle-ci est bien française. Maîtresse du terrain et des redoutes, la Grande Armée de Napoléon s’ouvre ici la route de Moscou, espérant y recevoir une capitulation qui ne viendra jamais...