« L’heure est grave », commence Laurence Ferrari, grande journaliste spécialisée en géopolitique, qui reçoit un Raffarin totalement abattu.
Dans une interview ce matin, il semblerait que #Poutine se paie directement #Macron et #Zelensky, et ça fait mal !
Il déclare en effet : « Sommes-nous prêts à négocier ? Oui, nous sommes prêts. Non pas sur la base de certains désirs après l'utilisation de psychotropes par… pic.twitter.com/9LAyANTaHS
— Florian Philippot (@f_philippot) March 13, 2024
C’est plutôt eux qui sont graves. Passons aux choses sérieuses.
Le président russe Vladimir Poutine a vanté mercredi 13 mars l’armement nucléaire de son pays, le jugeant « plus avancé » que celui des États-Unis et assurant que son arsenal était toujours « prêt » à une guerre nucléaire.
« Des triades [les vecteurs de lancement d’armes atomiques, NDLR], seuls les Américains et nous en avons vraiment. Et là, nous sommes beaucoup plus avancés. Toute la composante nucléaire est plus moderne chez nous », a-t-il dit dans un entretien à la télévision russe.
« Qu’il s’agisse des lanceurs ou des chartes, il y a à peu près parité, mais chez nous c’est plus moderne, tous les spécialistes le savent », a vanté le dirigeant russe, régulièrement accusé par les Occidentaux de menacer de recourir à des armes nucléaires sur le champ de bataille en Ukraine.
Les États-Unis « développent leurs composants. Nous aussi. Cela ne veut pas dire à mon avis qu’ils veulent déclencher une guerre nucléaire, mais s’ils le veulent (...) on est prêts », a-t-il estimé.
Kiev a juré, dimanche 10 mars, de ne jamais se rendre face à la Russie, en réaction à l’appel lancé par le pape François aux belligérants du conflit en Ukraine d’avoir « le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier ».
« Notre drapeau est jaune et bleu. C’est le drapeau pour lequel nous vivons, nous mourrons et triomphons. Nous ne hisserons jamais d’autres drapeaux », a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, dans un message sur X.
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Dans une interview à la télévision publique RTS diffusée samedi, le pape François, interrogé sur la situation de l’Ukraine, a appelé à ne pas avoir « honte de négocier avant que les choses n’empirent ».
« Je crois que les plus forts sont ceux qui voient la situation, pensent aux gens et ont le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier », a-t-il estimé. Le pape François, à la tête de l’Église catholique depuis 2013, s’était déjà attiré des critiques dans les premiers mois de l’invasion russe en Ukraine en ne désignant pas clairement la Russie comme l’agresseur.
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