Incroyable : le chef de l’État, élu avec trucage par les médias qui ont vendu aux électeurs français un candidat parfait, électeurs cocus qui se retrouvent avec un commis qui leur fait les poches, accuse deux chaînes de télé russes en France de faire de la désinformation. Goebbels est battu à plate couture dans le registre plus c’est gros plus ça passe.
Mais Macron, l’obligé du CAC40 et des lobbies (sioniste et franc-mac) est dans la merde. Sa popularité se casse la gueule à la vitesse d’un TGV pas en grève, les Français ayant mis un an à réaliser l’entourloupe. Ils vont le payer, et cher. Et ils le payent déjà. Inutile de revenir sur toutes les coupes franches dans le pouvoir d’achat.
Macron qui s’en prend à RT et Sputnik, c’est comme si McDonald’s faisait un procès à Bocuse pour empoisonnement.
En qualifiant les deux médias de désinformateurs, Macron pense s’exonérer des médias corrompus qui l’ont fait, c’est-à-dire la presse libérale aux ordres, et aux ordres des oligarques français, ceux qui ont parié sur le jeton Macron et qui veulent récupérer leur mise... sur le dos des Français. Ben oui, quand tu cherches le pigeon, c’est que c’est toi le pigeon !
Les médias de masse français appartiennent à une dizaine d’oligarques, plus ou moins patriotes, et de ce fatras de titres il ne sort que de la désinformation permanente, de la fake news, du bidonnage, et parfois dangereux. N’oublions pas que ce sont les médias dominants, relayant une parole politique de haut rang, qui ont défendu bec et ongles les terroristes qui dévastaient la Syrie, et qui sont ensuite venus chez nous pour assassiner des Français ! Pourritures !
Rien que ça devrait suffire à boycotter définitivement, jusqu’à la mort, les titres qui se sont prêtés à cette désinformation criminelle. Mais les Français sont gentils, et patients : ils attendent que ceux qui leur farcissent les oreilles de conneries et qui leur font les poches débouchent les premières et re-remplissent les secondes...
Voici le rapport surréaliste dont il est question dans l’article de RT.
Un rapport contre les « manipulations de l’information » présenté au ministre français des Armées préconise entre autres de « marginaliser » RT en refusant notamment d’accréditer ses journalistes. Moscou ne l’entend pas de cette oreille.
« Nous ne pouvons pas ignorer ces mesures. Si elles sont mises en œuvre, elles nuiront à la liberté d’expression. Par conséquent, la Russie prendra des mesures adéquates et équivalentes qui comprendront des restrictions d’accréditation pour les médias d’État français. »
c’est en ces termes qu’a réagi Moscou, le 5 septembre, à un rapport officiel d’« experts » français préconisant notamment de « marginaliser » RT et Sputnik en refusant les accréditations à ses journalistes.
Réagissant au texte, qui a été présenté au ministre français des Armées avec pour vocation de lutter contre les « manipulations de l’information », Igor Morozov, membre de la Commission parlementaire russe chargée de la politique d’information a ainsi affirmé à Sputnik que des mesures contre la société France Médias Monde, qui comprend la chaîne de télévision France 24 et la station de radio RFI, pourraient être prises le cas échéant.
« La réponse suivra nécessairement si une telle décision est prise, même si nous espérons que le bon sens prévaudra. Mais si de telles restrictions suivent, alors la réponse de la Russie affectera les domaines sensibles de la coopération russo-française pour la France », a de son côté affirmé, Andreï Klimov, chef du comité de Protection de la souveraineté de l’État, du Conseil de la Fédération, également interrogé par Sputnik.
Malgré les demandes d'accréditation, les portes de l'#Elysée nous restent fermées#France #medias #gouvernement #RTFrance #censure
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— RT France (@RTenfrancais) 5 septembre 2018
Le 4 septembre, deux groupes de réflexion, le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM) ont publié un rapport intitulé « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties » et remis au ministre des Armées Florence Parly.
En 214 pages, les experts évoquent les dangers que représentent la propagande des groupes djihadistes comme Daech, ainsi que l’influence grandissante de la Chine. Mais l’écrasante majorité du texte est consacrée, sans grande surprise, à la bête noire des services de renseignement et gouvernements occidentaux, qui s’emploierait à leur nuire : la Russie.
Interviewés par RT France, plusieurs politiques ont dénoncé le rapport présenté au ministre des Armées le 4 septembre, visant notamment RT France. Va-t-on vers une « une police de la pensée », comme le craint l’eurodéputé insoumis Younous Omarjee ?
Le rapport officiel du 4 septembre intitulé « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties », qui décrit notamment RT et Sputnik comme des organes de propagande et appelle États, société civile et acteurs privés à prendre des mesures à leur encontre, a fait bondir plusieurs personnalités politiques de l’opposition.
Younous Omarjee (La France insoumise) : « Il y a un contexte global pour faire rentrer l’information dans un moule »
Sur le plateau de RT France ce 5 septembre, l’eurodéputé de La France insoumise (LFI) Younous Omarjee, regrette ainsi que « sous couvert de chasse aux fake news, on veuille exercer au fond une police de la pensée ». Alors que les auteurs du rapport recommandent aux États de « marginaliser », entre autres, RT France, Younous Omarjee s’interroge sur un « traitement » inégal, par le pouvoir, de RT et des autres médias :
« Il ne faut pas croire qu’il n’y a pas de ligne rédactionnelle au sein des médias. Il y a des partis pris. Vous prenez [la chaîne américaine privée] Fox news, que l’on peut voir en Europe, Fox news a un parti pris pour l’information et cela est accepté parceque chacun a un peu de recul sur ce qu’il voit. »
L’eurodéputé insoumis ajoute : « Je crois qu’il y a un contexte global pour faire rentrer l’information dans un moule et il faut agir si on est un démocrate ».
Damien Lempereur (Debout la France) : « On oublie systématiquement de regarder la manipulation de l’information par l’UE »
Également interrogé par RT France ce 5 septembre, Damien Lempereur, porte-parole de Debout la France (DLF), estime que la publication du document survient à « un timing très approprié [...] au moment où la loi anti-fake news, que le gouvernement a essayé de faire passer, a été justement combattu à l’Assemblée nationale ». Les propositions de loi anti-fake news, rejetées massivement par le Sénat fin juillet après leur vote à l’Assemblée nationale, doivent repasser en deuxième lecture devant la chambre basse du Parlement. Les élus de l’opposition, à l’Assemblée comme au Sénat, ont dénoncé le caractère liberticide de ces propositions de loi.
Damien Lempereur note en outre qu’« il y a une volonté du pouvoir [...] de choisir [ce qu’est] une information que l’on peut diffuser et [ce qu’est une information] qui, selon le gouvernement, ne pourrait pas être diffusée ». Pour le souverainiste, « [le] gouvernement viendrait [ainsi] se substituer aux journalistes et plus largement à l’expression [et] à la pluralité démocratiques ».
Damien Lempereur dénonce, par conséquent, un rapport « particulièrement orienté », qui vise RT. Il y voit ainsi « un deux poids, deux mesures », la France oubliant « systématiquement de regarder, par exemple, vers les États-Unis ». « [On] oublie [aussi] systématiquement de regarder la manipulation de l’information par l’Union européenne [...] et [par] d’autres pays comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, dont on ne parle jamais », ajoute-t-il.
« Nous sommes faibles avec les forts et nous avons toujours la même tête de turc », estime ce cadre du parti DLF, présidé par Nicolas Dupont-Aignan.
Jean-Frédéric Poisson : « Rien, à mes yeux, ne justifie ce traitement différencié en fonction des organes de presse »
Enfin, Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, réagissant à la publication du rapport pour RT France, estime qu’« on ne combat la désinformation par l’interdiction, mais par la vérité ». L’ex-candidat à la primaire de la droite dénonce d’ailleurs la responsabilité, selon lui, de l’exécutif, dans la diffusion de rumeurs à l’occasion de l’affaire Benalla :
« Quand vous êtes en situation de délivrer des informations [lorsque] vous exercez le pouvoir, et que vous refusez de le faire [...] vous ouvrez la porte à la diffusion de toutes les rumeurs, de toutes les fausses informations. »
Pour l’ancien député, l’Élysée n’a pas à choisir les médias à ostraciser ou non, comme le préconise le rapport, car « nous sommes dans une tradition dans laquelle la presse est libre » en France. « Rien, à mes yeux, ne justifie ce traitement différencié en fonction des organes de presse, de ceux qu’on aime et de ceux qu’on n’aime pas, sinon ça s’apparente clairement à de la censure », argumente-t-il.
Le rapport intitulé « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties » a été réalisé par quatre experts issus du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM), rattachés à des ministères, et présenté le 4 septembre au ministre des Armées Florence Parly.
En 214 pages, les auteurs du document évoquent les dangers que représentent la propagande des groupes djihadistes comme Daech, ainsi que l’influence grandissante de la Chine. Mais l’écrasante majorité du texte est consacrée à la Russie et, à travers elle, notamment RT.