Avant de passer en revue la liste des chansons anti-taxe, voici l’hymne des Gilets jaunes par Kopp Johnson et ses 10 millions de vues.
On rappelle à nos amis de France Inter (voir l’article ci-dessous) – qui relayent sans sourciller la propagande gouvernementale de la Banque – qu’ils font aussi partie des profiteurs de la grande extorsion imposée aux classes laborieuses.
C’est avec l’argent durement gagné des Français que ces agents de la propagande vivent grassement et nous donnent des leçons, nous mentent et nous insultent. Qu’ils ne l’oublient pas. Car après l’immeuble de BFM TV, ça pourrait être au tour de la Maison de la Radio de recevoir une manifestation de Gilets jaunes.
À trop cracher sur les gens...
Mais revenons à la chanson, qui adoucit théoriquement les mœurs. Chanson populaire ou populiste, à vous de voir !
La mobilisation des Gilets jaunes contre la hausse des taxes a suscité l’invention de plusieurs chansons de ralliement et de contestation. Mais bien avant ce mouvement, les impôts ont déjà fait grogner de nombreux artistes, il y a plusieurs dizaines d’années.
Macron ciao, La chanson des gilets, La Marseillaise des Gilets jaunes : avec la mobilisation des Gilets jaunes, qui s’est installée en France depuis près d’un mois, les parodies et autres chansons de soutien se sont multipliées, souvent reprises sur les manifestations et au bord des rond-points et des blocages.
Mais protester contre le fisc et les impôts, ou tourner en dérision la pression fiscale, ça ne date pas d’hier. Presque d’aussi loin que la chanson populaire est un moyen d’expression et permet de faire passer des messages, les impôts et l’État sont des cibles fréquentes des chansonniers et des auteurs et compositeurs, en France comme ailleurs.
1861 : Les impôts (interprétée ici par Robert Rocca)
1910 : Paul Lack, La polka de pauvres contribuables
Aussi connu sous son vrai nom, Lucien Callamand, Paul Lack était avant tout acteur de cinéma muet au début du siècle. Comme le fera Boris Vian quelques années plus tard, il fait des « pauvres contribuables » de « pauvres cons » taillables et corvéables. Déjà, à l’époque, on parle de « vaches à lait » que l’on trait régulièrement « pour faire le beurre du gouvernement ».
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1966 : Jacques Michel,Les percepteurs
Sur ce disque à la pochette parfaitement psychédélique, le chanteur québécois Jacques Michel (de son vrai nom Jacques Rodrigue, parce que Michel c’était plus original) évoque, sur une musique dans l’air du temps, les percepteurs qui lui ont tout pris, son gilet, son chapeau, sa cravate, son manteau, « bref tout son attirail qui le gardait bien au chaud (...) C’est avec le sourire qu’ils nous prennent les impôts ». Cet album, sorti très tôt dans sa carrière, arrive bien avant son succès outre-Atlantique, au début des années 70.
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1992 : Les Inconnus, Rap tout vampire
Le clip de ce tube des Inconnus commence par une vue de l’Élysée sous un ciel rouge. Les trois humoristes se mettent dans la peau de trois vampires, Urssaf, Camcras et Carbalas, et se moquent des impôts français. « Quoi que tu fasses, faut que tu craches, faut que tu paies », rappent-ils. Charles Pasqua, Édith Cresson et même le président de l’époque François Mitterrand s’y retrouvent eux aussi grimés en vampires.