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La critique du capitalisme par Rousseau

Conférence d’Yves Vargas, 25 novembre 2014

Conférence du philosophe Yves Vargas sur la naissance du capitalisme et sa justification morale et politique par Mandeville (1670-1733). Rousseau sera le premier à livrer un combat sans concession contre la naissance de la société industrielle et sa théorisation anthropologique.

 

 






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41 Commentaires

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  • #1256946
    Le 31 août 2015 à 07:57 par davideduardo
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Rousseau a tout de meme un fond reac (suivant les criteres gauchistes)
    non pas a toute modernité, bien au contraire (lutte contre la feodalité, liberté individuelle...), mais, la volonté du retour a la paysannerie le rend totalement insoluble a la gauche moderne qui elle, a idéalisé le monde industriel.

    Paysannerie qui a toujours été assez refractaire aux contraintes marxistes et autres expropriations.

    Non Marx n a pas dit qu il aprouvait le travail des enfants et autres abus du capitalisme, mais il inscrit sa lutte du capitalisme dans une dialectique hegelienne : l antithese capitaliste étant inévitable a la synthese du futur communisme.
    Marx n est pas encore dans les délires messianiques talmudiques de "l amour du mal pour un futur bien" mais, il rejete cette antithese tout en assumant sa venue inévitable.

    Rousseau travail beaucoup plus au ressentit et au bon sens, et est bien plus proche de la ligne ER il me semble.

     

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  • #1257018
    Le 31 août 2015 à 11:18 par Richard CLERMIDY
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Un expose pasionnant, qui nous eclairent sur les ressorts veritables du capitalisme, mais surtout sur la mauvaise foi de tout ces humanistes ; comment comprendre qu’un Marx, apres avoir fait l’analyse des consequences effroyables de l’ascension au pouvoir de la classe bourgeoise sur laquelle s’etait appuye la classe aristocratique ( non pas depuis le XIe siecle, mais plutot depuis le debut du XIVe siecle ), aille chercher encore plus bas, c’est-a-dire dans cette classe ouvriere " deracinee " ( detachee de son origine paysanne ), la moins apte et la moins qualifiee de toutes pour exercer le pouvoir, mais la plus sensible et en tout cas la plus vunerable aux effets de l’amour propre ( l’envi, etc,.. ), un remede a son capital. Comment ce Marx ne voit-il pas que l’ascension au pouvoir de cette escalier de service ne peut qu’amplifier et exacerber cet amour propre ; le marxisme ne fait-il donc pas le lit du capitalisme ?

     

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  • #1257267
    Le 31 août 2015 à 18:24 par anonyme
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Remerciements et gratitude pour E&R,pour cette bouffée d’air pur. Le
    souffle qui pollue le monde nous étouffe.
    Merci à ce grand et brillant Philosophe(avec un grand P) Yves Vargas . En
    vous écoutant,les minables et infectes"philosophes" , du système mafieux
    sioniste-maçonnique doivent s’enfoncer,comme des vers d’ordures,six mètres
    sous terre .
    Une centaine d’Hommes,de votre trempe,et qui s’unissent,feraient déplacer les montagnes .
    Merci,encore une fois, à E&R et à Mr Yves Vargas.

     

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  • #1257322
    Le 31 août 2015 à 19:51 par sahb
    La critique du capitalisme par Rousseau

    oh ben merci beaucoup ! quelle intelligence ! chez Rousseau ... et chez Vargas !
    ça remet bien les choses en place ça balaye les petits contestataires du système alter-atterrés d’aujourd’hui !

     

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  • #1257447
    Le 31 août 2015 à 22:58 par expirate
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Complément à mon commentaire
    Yves Vargas nous montre que Rousseau va droit au but : celui-ci cherche un moyen pour éradiquer l’inégalité sociale. Il voudrait bien se débarrasser de l’argent, qui en est la cause, mais il doit composer avec ce mal nécessaire pour les échanges économiques.

    LE CIVISME OU LA THEORIE DE LA CITE (livre) poursuit la même quête, mais avec un élément nouveau qui vient résoudre l’équation : on peut à présent technologiquement se débarrasser de l’argent, c’est à dire conserver la fluidité des échanges sans le concept de rareté lié à l’argent, remplacé par un principe de citoyenneté réelle.

     

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    • #1257495
      Le Septembre 2015 à 01:08 par Marion Sigaut
      La critique du capitalisme par Rousseau

      Qu’est-ce qui t’empêche de signer de ton vrai nom ? Je ne comprends pas. Tu crois qu’on ne te reconnait pas ?

       
    • #1257939
      Le Septembre 2015 à 20:49 par expirate
      La critique du capitalisme par Rousseau

      @Marion Sigaut :

      Je ne suis qu’un lecteur attentif du CIVISME, ne vous en déplaise ! Je ne sais pas si Philippe Landeux connait les écrits de J. J. Rousseau dont il est question dans cette conférence, mais la filiation m’a sauté aux yeux.

       
  • #1258170
    Le 2 septembre 2015 à 09:16 par la pythie
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Rousseau n’est pas à proprement parler un philosophe, mais bien plus un intuitif qui dissèque les systèmes philosophiques de son temps et en soulève les contradictions, et c’est souvent fort brillant....bien sûr que je ne suis pas d’accord sur tout, mais ce n’est jamais une perte de temps que de le lire. Cela dit, Rousseau, c’est comme Jacques Brel pour la chanson : on le lit quelques temps, mais trop, cela peut faire mal à la tête...

     

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  • #1258199
    Le 2 septembre 2015 à 10:40 par guise
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Bonjour,
    Je n’ai pas compris le passage sur l’argent inégalitaire ( vers 44 mn). Quelqu’un pourrait-il m’éclairer, par avance merci.

     

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    • #1258715
      Le Septembre 2015 à 22:11 par expirate
      La critique du capitalisme par Rousseau

      « Le moyen d’échange qu’est la monnaie fonctionne selon deux principes : 1) celui des vases communicants, 2) celui de l’attraction (l’argent attire l’argent). » - Philippe Landeux

      Pour l’exemple donné par Yves Vargas, je ne suis pas économiste pour un sou (!), mais voilà comment je le comprend : si l’on donne à tout le monde disons 1500 € supplémentaire par mois, que se passe-t-il ensuite ? Les marchands peuvent se permettre d’augmenter leurs prix en conséquence, car ils sont surs de conserver leur clientèle. En effet, vous n’allez pas arrêter d’acheter de pain sous prétexte que la baguette est passée à 2€ alors que votre salaire a doublé par exemple. Les gens ne deviennent donc pas plus riches -même les marchands en fin de compte car eux aussi sont des consommateurs- du fait qu’ils sont tous plus riches à part égale.

       
  • #1258240
    Le 2 septembre 2015 à 11:55 par Bananonyme
    La critique du capitalisme par Rousseau

    S’il est évident que la radicalité du propos de Rousseau n’a été que rarement atteinte et que son constat est empreint d’une puissance (onto)logique imparable, je reste très dubitatif quant aux "solutions" envisagées (rééquilibrer le système des finances par l’économie, sans se débarrasser du pouvoir, créé par l’argent, et donc de l’argent...).

    Exposé très compréhensible et bien articulé !

     

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  • #1258612
    Le 2 septembre 2015 à 20:05 par Mathieu Priscilla
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Pour celui qui suit machinalement un cours d’eau, la direction à prendre reste toujours la même. Indépendamment du fait que cela soit juste ou pas... Mais celui qui comme la Carpe remonte le cours d’eau à contre-courant, laisse supposer que le niveau de son implication est différent, parce qu’alors il acquiert le discernement. N’en déplaise à ceux qui ont peur des remous de la Vie...

    Rousseau était comme la Carpe, il nageait à contre-courant d’une Société dont il ne connaissait que trop l’origine et la nature du ’’pouvoir sur’’ en place. Il pensait l’humain, ce fut d’ailleurs son unique priorité.

    Alors bien sûr, quand un être accède à une telle force dans son positionnement, il est légitime de s’interroger sur la personnalité de celui dont l’admiration ne fait aucun doute, sur cet Homme exceptionnel que fut Rousseau.

    Ce dernier savait lire derrière les masques... et sa force d’Esprit lui permettait d’aller à cet objectif essentiel que devrait penser et mettre en place chaque Nation : la Constitution d’une Conscience Collective. Dont Rousseau comprenait aisément les mécanismes sans se laisser prendre au piège de la vanité.

    Ce grand Homme d’Esprit vivait le Futur et savait pertinemment nommer l’essence du Passé...

    Aussi, pour lui qui était en Conscience Intégrée, un Juste, il lui était alors possible de penser le Vivant, en ayant ’’le comment faire’’ pour le remettre sur un trône ici-bas, dans le coeur des hommes... Son Horizon chéri...

     

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  • #1259058
    Le 3 septembre 2015 à 13:07 par simon
    La critique du capitalisme par Rousseau

    Citation de Mandeville reprise dans Le Capital :
    « Là où la propriété est suffisamment protégée, il serait plus facile de vivre sans argent que sans pauvres, car qui ferait le travail ?... s’il ne faut donc pas affamer les travailleurs, il ne faut pas non plus leur donner tant qu’il vaille la peine de thésauriser. Si çà et là, en se serrant le ventre et à force d’une application extraordinaire, quelque individu de la classe infime s’élève au-dessus de sa condition, personne ne doit l’en empêcher. Au contraire, on ne saurait nier que mener une vie frugale soit la conduite la plus sage pour chaque particulier, pour chaque famille prise à part, mais ce n’en est pas moins l’intérêt de toutes les nations riches que la plus grande partie des pauvres ne reste jamais inactive et dépense néanmoins toujours sa recette... Ceux qui gagnent leur vie par un labeur quotidien n’ont d’autre aiguillon à se rendre serviables que leurs besoins qu’il est prudent de soulager, mais que ce serait folie de vouloir guérir. La seule chose qui puisse rendre l’homme de peine laborieux, c’est un salaire modéré. Suivant son tempérament un salaire trop bas le décourage ou le désespère, un salaire trop élevé le rend insolent ou paresseux... Il résulte de ce qui précède que, dans une nation libre où l’esclavage est interdit, la richesse la plus sûre consiste dans la multitude des pauvres laborieux. Outre qu’ils sont une source intarissable de recrutement pour la flotte et l’armée, sans eux il n’y aurait pas de jouissance possible et aucun pays ne saurait tirer profit de ses produits naturels. Pour que la société (qui évidemment se compose des non-travailleurs (Marx)) soit heureuse, et le peuple content même de son sort pénible, il faut que la grande majorité reste aussi ignorante que pauvre, Les connaissances développent et multiplient nos désirs, et moins un homme désire plus ses besoins sont faciles à satisfaire. »

    Si tous les capitalistes pouvaient exprimer directement leur conception des choses, comme Mandeville, cela nous épargnerait bien des peines.

    A noter aussi l’opposition entre la "société" et le "peuple". Le peuple ne faisant pas parti de la "société".

    Et on a le raccord parfait :
    "Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants." E.J Sieyès

     

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