Nous sommes le 29 juillet 2021 et c’est le jour du dépassement. Cela signifie qu’à ce jour l’humanité à d’ores et déjà consommé ce que la Terre aura produit à la fin de l’année. Une manière de dire que si ça continue comme ça, ça va pas pouvoir continuer comme ça !
Avec de savants calculs qui auraient pu être différents, des charlots ont pondu un truc improbable, qui permet de soutenir des affirmations rendant service à l’oligarchie mondialiste. On imagine bien l’année où l’on nous dira que le jour du dépassement a été atteint le 30 juin, soit pile poil à la moitié de l’année. La conclusion sera qu’il nous faudrait une deuxième planète, ce qui est évidemment impossible. La solution logique découlant de ce qui précède, et à laquelle les gens ciblés arriveraient par eux-mêmes, c’est qu’il faudrait donc diviser par deux la population mondiale. En s’occupant d’abord de ceux qui polluent le plus.
Enlevez le réchauffement climatique (évidemment anthropique), et vous faites reculer cette date fatidique de plusieurs mois, car le calcul prend en compte ce qu’il faudrait faire pour compenser les émissions de CO2.
Avec les différents confinements ayant eu lieu en 2020, qui ont paralysé une vaste partie du monde, le jour du dépassement a fait un bon pas en arrière. Cela est censé montrer que changer votre manière de vivre a un effet positif sur la planète. Mais parce qu’il faut rester mobilisés et parce que le système climatique n’a pas daigné montrer que cela avait eu un impact sur lui, on nous a quand même expliqué que les activités humaines à l’arrêt ou ralenties ont engendré une moindre pollution, laquelle a un effet refroidissant. Voilà pourquoi tous ces efforts pour sauver le monde du covid n’ont pas eu d’effet dans la lutte pour sauver le monde du réchauffement. Toujours avoir une variable à sortir du chapeau pour expliquer doctement ce qui semble vous desservir. Et surtout ne pas consulter les courbes de concentration atmosphérique en CO2, afin de ne pas voir que leur allure à la hausse n’a pas changé en 2020.
Nous remettons ici en lumière un article du Monde datant de janvier 2010, soit juste après la conférence de Copenhague sur le climat (COP15), très alarmiste comme il se doit. De quoi faire bouillir les cerveaux malthusiens, qui, parce qu’ils ont toujours eu tort jusqu’à présent, finiront bien par avoir raison. La communication sur le sujet étant scabreuse, il faut y aller doucement. Personne ne préconise publiquement d’appliquer la recommandation des Georgia Guidestones de réduire la population mondiale à 500 millions d’âmes. Il est juste ici question de réduire la population mondiale de 500 millions d’âmes. Mais à l’horizon 2050 et relativement à l’année de publication de l’article. Ce qui change un peu la donne…
La question est devenue récurrente. À tel point que le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a affirmé dans son rapport de 2009 sur l’état de la population mondiale, présenté lors de la conférence de Copenhague le 18 novembre 2009, que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale.
Quasiment au même moment, un rapport, élaboré par la London School of Economics (LSE) à la demande de l’Optimum Population Trust (OPT) – une ONG britannique militant pour réduire la population mondiale – estimait que le moyen le moins coûteux de résoudre le problème du réchauffement planétaire serait de réduire la population mondiale de 500 millions d’individus d’ici 2050. Or, comme la majorité des projections prévoient que la population totale devrait s’élever à plus de 9 milliards d’ici là, la proposition de réduire la population mondiale à seulement 6 milliards implique l’élimination de 3 milliards de personnes...
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Faut-il pour autant réduire la natalité dans les pays où elle est la plus élevée, à savoir les pays en développement ? Pas forcément car tout dépend de l’empreinte écologique des États, c’est-à-dire la multiplication entre le nombre d’habitants d’un territoire et leur impact sur l’environnement. […] Chaque bébé qui naît aux États-Unis est responsable de l’émission de 1 644 tonnes de CO2, c’est-à-dire 5 fois plus qu’un bébé venant au monde en Chine et 91 fois plus qu’un enfant qui voit le jour au Bangladesh.
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