L’objet indique la méthode. Si l’on traite de la monnaie comme objet, on ne peut partir d’un autre point de départ que de celui qui consiste à considérer la monnaie comme MOYEN DE L’ECHANGE. Elle est à considérer dans l’échange, la dynamique de l’échange. Aristote déjà voyait dans la chrématistique, c’est-à-dire dans cette perversion du moyen pour le convertir en finalité (bien sûr d’accumulation de pouvoir), le vice de l’échange. La nature de la monnaie, dans l’acte de l’échange, doit être similaire non seulement en quantité, mais aussi en NATURE, avec le produit ou le service échangés, c’est-à-dire que la nature de la monnaie est d’être un ACTIF, comme au temps des systèmes financiers métalliques, abrogés en 1922, lors de la conférence de Gênes d’après le principe venant de Londres, d’ECONOMISER L’OR, pour virtualiser progressivement la monnaie, jusqu’à pervertir sa nature et la convertir en dette, c’est-à-dire en PASSIF, ce qui, entre les acteurs de l’échange, en introduit un troisième, au sens large, de détenteur de la créance finale du moyen de l’échange, qui est là, de manière immanente, à la manoeuvre, et décide de fait, par la plus ou moins grande monétisation invisible de l’économie (liquidités ou masse monétaire en circulation ou main sur le robinet de la baignoire), du style natatoire des poissons de la baignoire, quitte à les transformer en piranhas. Quand ce système mis en place par le soudoiement des puissants réussira à réunir en les mains qui en actionnent le robinet la somme suffisante à acheter l’ENSEMBLE DES ACTIFS REELS, le monde sera enclos de manière privée, ce qui revient à LA SERVITUDE ABSOLUE de tous les autres, en s’emparant du droit de toute propriété, car la propriété est un droit. Après viendra le Bitcoin c’est-à-dire une corde à noeuds inca modernisée.
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