Cette anecdote prend réellement du sens lorsque l’on remarque que le moment clé du basculement du pouvoir ce samedi, c’est lorsque la police se retire des quartiers gouvernementaux.
Il en est évidemment résulté que l’opposition, contrôlant alors physiquement le parlement a pu y faire voter ce qu’elle voulait (nos medias s’étant bien gardés de nous donner les chiffres des votes, on peut parier qu’ils feraient apparaitre l’absence de la majorité gouvernementale.
Il y avait eu, il y a quelques jours, des "sanctions" occidentales (gel des visas et surtout des avoirs à l’étranger) envers les responsables impliqués dans la répression. Gageons que n’auront pas seulement été maniés le bâton, mais aussi la carotte financière. Car, en comparaison des enjeux économiques, il ne coûte rien de proposer aux policiers de décupler leur patrimoine s’ils abandonnent les institutions gouvernementales aux manifestants.
La seule difficulté technique, est de savoir quel policier il est utile et possible d’acheter. Et savoir si la base policière suivra les instructions de la hiérarchie ainsi corrompue, ou si elle a aussi des besoins financiers. Et c’est là qu’un réseau d’amis tel que l’IPA est nécessaire.
Inciter ainsi la police à faire le jeu des opposants pour leur prise du pouvoir, cela s’est déjà vu dans une révolution colorée, par exemple en Serbie.
En passant , la fourberie de nos ministres des AE me stupéfie (quoique, non). Alors qu’ils négociaient un compromis de sortie de crise, ca travaillait dur en cachette pour retourner la police (et l’armée).
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