La pornographie vecteur de contrôle des esprits et de persécution de l’homme occidental ? C’est une partie de la thèse du livre de Lounès Darbois, intitulé Sociologie du hardeur.
Voici la présentation qu’en fait Kontre Kulture, son éditeur :
À l’aube de leurs trente ans, deux camarades se revoient autour d’un sujet qui a vampirisé leur vie d’adolescent : la pornographie. Au collège, Cyril était celui qui, ayant accès à la collection de cassettes porno de son père, organisait des séances de cinéma un peu particulières… Entre confessions et interrogations, les deux protagonistes explorent leur relation à la pornographie : rejet, dégoût, attirance, addiction même… et analysent un phénomène qui avec Internet est de plus en plus répandu, et accessible à des consommateurs de plus en plus jeunes.
Représentations biaisées de la femme, « performances » jetées à la face de jeunes qui ont de moins en moins accès à l’amour, pauvre substitut d’une sexualité de plus en plus agressive, mais également substitut du pauvre, dont le pouvoir d’achat et de séduction le réduit à ne pouvoir plus être que le spectateur de la consommation, la pornographie, pourvoyeuse aussi bien du fantasme que de son assouvissement insatisfait, engendre frustration et mal-être dans un cycle sans fin. Il est temps alors pour nos deux amis en cours de guérison de faire le bilan. Humain, social, psychologique, mais aussi dans sa brutalité marchande : qui produit ? où va l’argent ? dans quel but laisse-t-on ainsi la laideur envahir l’imaginaire ? Quel rapport avec le métissage voulu de l’homme occidental ? avec la « société ouverte », le « progrès », le libéralisme ? Cet avilissement de l’homme, en même temps que celui de la femme, est-il un moyen de son asservissement ? Une étape dans sa disparition programmée ?
Ce livre est une petite bombe sur la pornographie. Elle amène le lecteur, y compris le consommateur de porno (oui, vous aussi là bas au fond..), à s’interroger sur cette industrie, sur nos comportements, sur les conséquences de ce visionnage notamment sur les esprits les plus jeunes et les plus vulnérables.
Pour creuser un petit peu, et afin de vous donner encore plus envie d’acheter ce livre, nous avons interviewé son auteur, Lounès Darbois (voir son blog ici).
Breizh-info.com : Pouvez-vous tout d’abord vous présenter à nos lecteurs ?
Lounès Darbois : Oui, car il faut d’abord déterminer le point de vue depuis lequel on parle. J’ai grandi notamment à Orsay-Mondétour dans l’Essonne, puis à Grenoble. Renvoyé du Lycée privé Pierre Termier, suis allé dans le public. Divorce parental, déclassement, échec scolaire, etc. À 18 ans j’ai commencé à travailler en Rhône-Alpes chez les prestataires de placoplâtre, dans les chantiers de piscine, les entrepôts d’hypermarché, les bars, les cuisines de Macdo, les déménagements, les fûts Blagden etc, puis au cours d’une visite de l’Asie, j’ai trouvé à Hongkong un poste de vendeur chez Nespresso Horeca, coup de chance qui change une vie.
J’avais grandi dans un milieu de gauche d’un père français de souche et d’une mère d’origine algérienne, interpolation assez rare je crois, qui fait de vous un « métis » contraire à ceux, produits en série, de père étranger et de mère « blanche à étranger ». Cette nuance d’idiosyncrasie vous place aux antipodes des Booba, Noah, Obama et Colin Kaepernick dont on connaît les partis pris systématiques contre le pays et la culture de leurs mères. Je n’ai jamais subi aucun racisme de la part de mes camarades FDS, mais souvent j’ai partagé dès 1995 leur sort dans le racisme anti-blanc dont ils s’accommodaient face à certains petits malins qui leur donnaient du « vous nous avez esclavagisé », alors qu’ils descendaient tous de paysans et d’ouvriers. Pour compléter ce portrait je peux dire comme Riad Satouf dont je recommande les géniaux albums La vie secrète des jeunes, et qui est un type très fin bien qu’affilié à un fort mauvais journal à mon avis, que « J’étais blond. J’ai commencé elfe, j’ai fini troll. L’attitude des gens change avec votre apparence ».
Sociologie du hardeur, pour une résistance à la pornographie. Pourquoi avoir choisi d’écrire cet ouvrage ?
C’est l’ouvrage qui vous choisit, qui vous attrape et qui vous dit « tu dois finir de m’écrire, je ne te lâcherai pas avant », surtout lorsque le sujet concerne la moitié des connections internet mondiales quotidiennes. Ce sujet, ainsi que quelques autres, me hante depuis l’adolescence. J’espère pouvoir les traiter tous avant de rendre les clés, mais ça prend du temps d’écrire bien, et c’est chiant. Ce qui est plaisant c’est de lire. Je lis un livre par semaine depuis Le voyage au bout de la nuit, trouvé en 2008 chez un ami, et ai lu depuis tout Céline, Elie Faure, Jean-Louis Costes, Houellebecq, Gogol…
Je vais surtout vers les manuels de compréhension du monde les plus ramassés et les plus précis possibles. Dans cette veine j’aime beaucoup les petits traités méconnus de Balzac, Morand, La Bruyère, Schopenhauer, Plutarque, Soljenitsyne, mais aussi Psychologie des foules, Abécédaires de la bêtise ambiante, Les Modérés, Approches du désarroi, Les nuées, L’Argent, Discours sur les sciences et les arts, ce genre de lecture tonique dont on sort revigoré ; et en outre la poésie classique mais aussi celle de Houellebecq qui recèle des trésors. Enfin pour se faire une idée de la puissance de la langue française il faut lire des auteurs d’avant l’Académie (1635) qui fixa des règles artificielles ; le maréchal Monluc par exemple m’enchante, c’est l’aède français. Je vous cite tout cela pour que les lecteurs qui cherchent vers quoi aller aient quelques pistes, et aussi parce qu’il faut probablement lire beaucoup pour réussir à écrire un petit peu, à moins de s’appeler Jack London ou Cysia Zyke.
Pour finir vous pouvez bien choisir d’écrire ce que vous voulez mais c’est l’éditeur qui vous choisit, pas le contraire. J’ai envoyé le manuscrit à bien des maisons, personne n’en voulait. Je dois cette publication à la recommandation bienveillante de Laurent Guyénot auprès de Kontre Kulture, au travail de l’équipe d’édition (papier crème, couverture), et au mécène qui apposa le Nihil Obstat et l’Imprimatur.
La bande-annonce de Sociologie du hardeur :
En quoi la pornographie est-elle vectrice de mal être, de déchéance sociale et sentimentale ?
Parce qu’elle accoutume à une chose fausse que l’on tient pour vraie. Les hardeurs sont des athlètes dopés. La sociologie du hardeur exigeait de faire aussi celle – passez l’expression, du branleur, car si le premier existe dans la hiérarchie du marché de la rencontre c’est grâce à la frustration du second reclus dans le virtuel. Le hardeur est un branleur qui a réussi, mais tous deux sont séparés par degrés, non par nature ; la compétition ne s’arrête jamais, comme la bourse. Dans Extension du domaine de la lutte, en 1994, Michel Houellebecq avait recouru à des sauts de ligne pour faire ressortir la thèse centrale de son livre, car il savait qu’elle apportait un éclairage inédit : « La sexualité est un système de hiérarchie sociale ». Faites bien rouler ce théorème dans votre tête. Je voudrais le prolonger par cette scolie : « La pornographie est le sommet de cette hiérarchie ».
On pourra très bien répliquer « Mais si tu n’aimes pas, tu ne regardes pas et puis c’est tout », mais la situation est plus floue que cela, surtout lorsque la solitude, la fatigue, l’abrutissement par le travail, l’hystérie féminine et le bovarysme vous résolvent à vivre pour de faux en attendant. Sans parler de la montée du virtuel depuis l’arrivée des téléphones portables. Cette vie pour de faux en attendant peut durer des années, parfois des vies entières.
D’autre part, si la pornographie salit la fameuse « image de La Femme » on oublie d’ajouter que l’esprit du garçon qui voit cette image, est sali d’autant. Mais Sociologie du hardeur ne parlera au lecteur ni de morale (il la connaît déjà) ni de NoFap (ascèse excellente qu’il suffit d’étudier sur YouTube pour la mettre en pratique), mais lui donnera les clés pour comprendre dans sa globalité le phénomène.
Qui sont, aujourd’hui, ceux qui dirigent, et s’enrichissent grâce à cette industrie ? Qui sont les victimes ?
Sujet délicat. Une liste existe, et quand on cherche on trouve. Elle figure dans le cahier central de Sociologie du hardeur, recopiée d’un annuaire de l’Adult Video Network, le syndicat américain de la profession et organisateur des remises de prix annuelles. Mais il incombait depuis 20 ans aux reporters professionnels payés pour cela de faire ce travail de copie, et pas à moi. Il est scandaleux que les Olivier Alexandre, Patrick Baudry, Denna Harmon, Boris Laurent, Gary Wilson, Matt Fradd, Ben Shapiro, Gail Dines, Mark Chamberlain et autres dizaines de journalistes d’investigation qui sortent chaque année une nouvelle enquête racoleuse prétendument sans concession sur le sujet bâclent le travail.
Où sont les virulentes questions oratoires à la Zone Interdite, à la Envoyé Spécial vous savez, les « D’où viennent leurs financements ? », « Qui sont leurs réseaux ? ». Encore cette année, quand on voit par exemple la couverture nationale dont a bénéficié la journaliste « indépendante » Laureen Ortiz pour présenter son compte-rendu « fruit de plusieurs années d’enquête sur place en Californie », et qu’elle déclare ignorer les fameux Rastapornpoulos commanditaires, et que tout serait entre les mains du groupe Mindgeek-Manwin, derrière des « montages », et des « nébuleuses »… on voudrait l’encourager à faire son travail un tout petit peu mieux.
Il n’y a rien de nébuleux, tout est limpide justement, et ces journalistes encartés le savent. Si un confrère de Madame Ortiz retourne enquêter du côté de la vallée de San Fernando on pourrait lui suggérer de demander un entretien à un certain Grégory Aouizerate dit Lansky dont la francophonie pourra pallier les éventuelles lacunes d’anglais de l’enquêteur, afin de lui demander de préciser son rôle d’excitateur de racailles dans un contexte planétaire de hagra sur les babtous. Mais bref. Les victimes ? Elles sont connues, ce sont les « gentils garçons » consommateurs, les Incels, ou encore des actrices comme August Ames récemment lâchée par ses producteurs, harcelée et poussée au suicide pour avoir, dans un accès de colère, révélé publiquement le secret de polichinelle du milieu : 90 % des acteurs des écuries Lansky, Jordan et Stagliano, qui jouent par narcissisme aux métisseurs virils sont en réalité homo ou bisexuels et porteurs de maladies qu’ils refilent aux actrices. (Affaire Darren, affaire Marcus etc…).
Cette fille a parlé, a été harcelé pour homophobie, elle s’est tuée, et aucun journal n’a osé expliquer le vrai fond de l’affaire. Je trouve piquant que cette fille avait sans le savoir percé à jour la conjonction de deux fronts en apparence distincts qui servent d’habitude à assiéger le petit Blanc dans la peur : impunité des racailles d’un côté et dinguerie LGBT anti-homophobie de l’autre.
Lorsque des investisseurs achètent le journal Libération ils ne le font pas pour gagner des sous mais pour contrôler les esprits, pour faire voter un segment de marché d’une certaine manière. L’enjeu est similaire en matière de maîtrise des flux pornographiques mondiaux. Lorsque soudain deux cents studios se mettent à ne produire plus que du stepbrother, du bondage et du interracial, ce n’est pas pour « s’adapter à une nouvelle clientèle », mais pour adapter la clientèle à une section nouvelle d’un plan séculaire, car ces gens-là voient très loin.
Ainsi, depuis l’irruption des plateformes de streaming, il n’est pas certain que beaucoup de dirigeants s’enrichissent. Il est certain par contre que l’esprit pornographique s’est diffusé partout jusque dans les plus reculées campagnes, et que beaucoup de gens pensent porno, s’habillent porno et agissent porno, sans parler du développement du fait maison sur lesdites plateformes : chacun peut y rendre public son film privé comme sur YouTube.
La pornographie est aujourd’hui selon vous, la représentation même d’une forme de dégénérescence de l’homme occidental, ou blanc. Pour quelles raisons ?
Autant être direct, il y a une ingénierie sociale qui vise à tuer le « monde blanc » par la « Blanche » bien métissée, bien soumise, chose visible dans la publicité notamment, mais aussi dans le mode d’expression de 80 % du porno mondial.
Tout est déjà dans l’intitulé Blacked dont les lecteurs anglophones n’auront qu’à faire l’exégèse. Mais laissons parler les directeurs du vieux studio Blacks on Blondes, cités par le magazine en ligne La voix du X : « Il va de soi qu’on ne prend pas que des blondes, on aime aussi les brunes, les châtains et les rousses. On veut juste que la fille soit une Caucasienne de type occidental, qu’elle soit mignonne et qu’elle ait la peau bien blanche ». Peut-être que les femmes « caucasiennes de type occidental » harcelées dans la rue devraient étudier à qui appartiennent les doigts qui les désignent au monde comme étant des prostituées à « noircir », des cibles potentielles qu’il suffirait donc d’aller brusquer un peu pour en obtenir les faveurs, précisément comme dans les films que les directeurs de Blacks on blondes Mark Krinsky et Cable Rosenberg scénarisent, produisent et diffusent dans le monde entier.
« Mais non, se mettront à hurler Rosensky et Krinberg, c’est une demande du client ! ». Faux, et deux heures de cours de marketing enseignent que c’est l’offre qui fait la demande pas l’inverse, car le produit crée le besoin, surtout lorsqu’un business est réorganisé en cartel par les plateformes de streaming qui mettent à genoux tous les studios non-alignés sur le plan prévu (et il existe).
« C’est l’immémorial fantasme orientaliste de l’Occident ! » trépignent encore nos Rastapornpoulos ; bah voyons, et puis l’écurie Lansky c’est l’atelier de Delacroix, et puis Mark Spiegler c’est Géricault ? C’est de l’art en fait, et l’on n’avait pas compris ? Et là, soudain secondés par trois cents de leurs confrères ils beuglent tous : « Oui, c’est de l’art ! ».
Tout ceci est très sérieux, c’est ce qu’ils proclament exactement, et plus c’est gros, plus ça passe. Si après lecture des faits recensés dans Sociologie du hardeur, certains croient encore que les gens de ce monde-là sont leurs potes ou la « pointe avancée de l’Occident chez les barbares », grand bien leur fasse, mais l’épreuve des faits démontre plutôt que ce monde là, c’est la pointe fourchue de la barbarie rentrée dans la Civilisation pour la faire crever.
Nos Zemmour, Finkielkraut, Goldnadel se gardent bien d’aider à comprendre le projet de persécution de l’homme occidental. Pour quelles raisons ? Eh bien il y a un certain système de valeur dont les sectateurs se reconnaissent en gravitant plus ou moins loin d’un recueil de « commentaires« , voyez-vous, et le volet géopolitique de ces commentaires montre une obsession de longue date pour les hommes occidentaux assimilés abusivement au terme « Edom » ; ces sectateurs sont animés de manière très classique par un ressentiment sans limite pour des « Blancs » dont ils ont l’impression qu’ils leur font de l’ombre. Comprenne qui pourra.
On peut trouver d’éventuelles congruences entre la vague Blanchablack à Paris après 2000 environ, les viols consécutifs aux émeutes d’Abidjan et au cyclone Katrina, la campagne Sloggi avec Yannick Noah en 2005, le clip de Monsieur R défendu par Boujenah chez Ardisson en 2006, et l’explosion d’un type de pornographie commencée pendant l’hiver 2000 sur le mode Just turned 18 and already a slut ou Up her white ass (des centaines de titres de ce genre par studio chaque année, et deux cents studios de cette trempe rien qu’à Los Angeles). De là à soupçonner que les légions de prétendus réfugiés munis du smartphone réglementaire pour admirer tout cela en wifi soient mus par ce levier invisible quand ils s’adonnent au harcèlement de rue, il n’y a qu’un pas.
Enfin il faut rappeler d’où je parle. Je ne suis pas un identitaire ni un militant ni un adhérent à rien, mais tout juste un individu qui dit clairement ce qu’il pense en pleine lumière, pas en Pierre Victor sartrien, et qui a cru naïvement à la devise de la république et au baratin des médias jusque vers 2006 environ, théories que la pratique de terrain contredisait chaque jour pourtant. Je me mets toujours du côté des opprimés, c’est plus fort que moi, or qui sont les opprimés aujourd’hui ? La seule branche de l’humanité qui s’amenuise en effectif et en proportion depuis 100 ans, c’est la caucasienne et aucune autre, alors quel signe tangible faut-il de plus au tribunal de l’esprit critique pour qu’il prononce la relaxe du babtou accusé de tout ?
D’autre part, aimer la France ce n’est pas dire « la France, mais… », ce n’est pas faire la hagra sur les babtous sous licence Soros, c’est aimer les Français de souche, et accepter « nos ancêtres les Gaulois » comme parents adoptifs, puisque la nation laissée par eux en héritage a été pour nous une éducatrice et une nourricière. Je répète ceci partout depuis 15 ans, cela m’a valu des ennuis non pas des autres mais des miens, le bannissement de ma famille et « rejet définitif », textuel, pour « fascisme », au cours d’une réunion solennelle en 2015 façon conseil de chefs pachtounes sauf que les ostrakon provenaient de mes cousines du 7ème et 16ème arrondissement du lycée Henri IV et de leurs pères ex-ambassadeurs et médecins. Si Dieu veut, je reviendrai un jour sur un cheval comme l’on dit, mais allez, je ne les hais point.
Préconisez-vous l’interdiction de la pornographie ?
La question serait plutôt de savoir qui pourrait faire appliquer une telle interdiction. Une censure mondiale suppose un gouvernement mondial. Relisons Bastiat, Hans-Hermann Hoppe… Alors non, surtout pas d’interdiction ! En plus vous auriez dans l’instant un concerto médiatique planétaire pour cent mille vuvuzelas sur le thème « Les sarces innocents que les fachos tentèrent de flétrir se redressent » et ses variations « Le porno, la subversion qu’il vous faut ». La pornographie est devenu un objet de consommation de masse. Mieux vaut faire monter le niveau de conscience populaire pour aider à comprendre, pour rendre inopérant le pouvoir d’attraction de cette industrie, en somme délaisser le cerveau reptilien pour le néo-cortex. Une fois brisé le cercle de l’addiction, le sevrage est garanti.
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